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mardi 6 mai

IFT
  • Visite de l'Institut franco-tyrolien d'Innsbruck

L'Institut franco-tyrolien d'Innsbruck en visite à Saint-Éman le 6 mai 2025

Ce mardi 6 mai, Saint-Éman a eu les honneurs de recevoir la visite de 32 Autrichiens, membres de l’Institut franco-tyrolien d’Innsbruck, emmenés par Béatrice Gaigg, qui n’est autre que l’arrière petite-fille du Comte Louis Antoine « Edgar » de Goussencourt, considéré comme le « bâtisseur » du village « contemporain » de la fin du XIXe siècle, et dont nous relatons l’histoire dans ce site Internet :

L'Institut franco-tyrolien d'Innsbruck a pour objectif de promouvoir les relations entre la France et le Tyrol. Organisé en association à but non lucratif, ses objectifs sont de favoriser les échanges culturels, de soutenir les réseaux et partenariats existants et de fournir une assistance à l’établissement de nouvelles coopérations entre les pays et les régions. Le but est d'enrichir et faire naître des échanges et partenariats entre la France et le Tyrol.  Pour cela, l'association s'inscrit dans une logique locale et tend à se développer dans une direction internationale.

 

Pour en savoir plus sur l’Institut franco-tyrolien d’Innsbruck (site en cours de construction) :

Site internet de l'Institut franco-tyrolien d'Innsbruck

Partis d’Autriche depuis le 1er mai, pour un périple dans le quart nord-est de la France, avec notamment de longues et passionnantes visites de Paris sous tous les angles, ainsi qu’un détour par la cathédrale de Chartres, puis tout l’environnement proustien d’Illiers-Combray.

Ce 6 mai, les membres de l’Institut se sont arrêtés un court instant sur l’heure du déjeuner dans notre village, où l’association Histoire et Patrimoine de Saint-Éman avait organisé un buffet dans la salle des fêtes pour qu’ils puissent se reposer et se restaurer. Après un mot d’accueil par madame la maire, Michèle Cat, et le président de l’association, Christian Guyon, tout cela se déroula dans une ambiance chaleureuse et conviviale, au grand bonheur de ces « pélerins » de tous âges (jusqu’à 91 ans pour le doyen) qui se montraient ravis de l’accueil qui leur était réservé.

Il n’y eut pas trop de « barrière de la langue », d’abord grâce à la présence d’une traductrice, mais aussi parce que beaucoup avaient les notions de notre subtile langue suffisantes pour appréhender les différents échanges.

Mais le temps était compté, car tout ce beau monde devait repartir au plus tard à 14 h 30 pour se diriger sur Chartres, et par la suite pour éviter les écueils des embouteillages parisiens.

Aussi, après ce déjeuner bien apprécié, Christian Guyon put-il emmener les visiteurs de la salle des fêtes jusqu’au site de la Source du Loir, à travers ce fameux « tunnel végétal spatio-temporel », qui donne tellement le sentiment de passer en quelques minutes du XXIe siècle à l’environnement et aux paysages proustiens …

L’éblouissement du lieu marquait les visages de beaucoup, qui embrassaient d’un seul coup d’œil, dans cet écrin de verdure, l’église, le lavoir, le bélier hydraulique, les pommiers et la source du Loir… Et encore n’avaient-ils pas aperçu notre chêne tricentenaire.

Après avoir découvert la source du Loir sous les explications de Christian Guyon, ce dernier leur fit prendre le chemin de l’église, où moult descriptions et anecdotes permirent à chacun d’appréhender le charme des lieux.

Beaucoup ne manquèrent d’ailleurs pas de se munir du petit flyer de notre association remis à la sortie de l’église, et sur lequel, une fois rentrés chez eux, ils retrouveront tout ce qui est contenu dans notre site Internet, pour découvrir – et revoir –, à tête reposée, les richesses patrimoniales de notre petit village.

À 14 h 30, il fut temps pour nos visiteurs de regagner leur car, non sans, au préalable, s'être vu offrir une symbolique « Madeleine de Proust » à savourer lors du trajet vers la cathédrale de Chartres. Puis ce fut l’heure d’au revoir émouvants, tant les regards et expressions appuyés de beaucoup en disaient long sur l’appréciation de l’accueil qu’ils avaient reçu en seulement moins de trois heures,

Bien entendu, toutes et tous ont été invités à revenir à Saint-Éman «  à l’occasion », pour une plus longue durée si besoin, tant la visite des lieux mérite d’être approfondie.

Une nouvelle fois, cette rencontre s’est déroulée dans le plus pur esprit voulu par notre association. Des échanges sympathiques et fructueux, la connaissance de notre patrimoine local, cette impression aussi parfois de se téléporter dans les siècles passés, et dans l’univers proustien, dans une atmosphère souvent propre à l’apaisement et au recueillement.

Et toujours une belle mise en lumière grâce à                                              du

 

10 mai 2025  et au reportage signé Gaëtan Colmart

L'Écho Républicain du 10 mai 2025 évoque la visite de l'I.F.T. à Saint-Éman

Retrouvez une vidéo souvenir de la journée sur notre chaîne YouTube 

balade

samedi 10 mai : fête patronale

  • Balade-découverte du village

Balade-découverte de Saint-Éman le 10 mai 2025

Pour cette nouvelle édition de la fête patronale de notre commune, l’association Histoire et Patrimoine de Saint-Éman proposait une balade-découverte pour découvrir – ou redécouvrir – notre village, son patrimoine, son histoire, ses petites histoires et anecdotes également.

C’est une trentaine de participants qui se sont donc retrouvés devant l’église vers 14 h 30, pour suivre et écouter Christian Guyon les emmener dans un petit périple, en termes de distance, mais pour un long voyage à travers les siècles, puisque le circuit allait commencer sous Napoléon III pour se terminer à notre époque, celle du Président Macron.

Mais bien entendu, pour bien comprendre l’histoire de notre village, il fallut remonter à la source, et pas seulement celle du Loir qui inaugurait cette balade. C’est ainsi qu’on évoqua les origines du village à travers l’histoire d’Émanus, venu de Cappadoce, évangéliser le pays des Carnutes, avant son martyre en 560. Saint-Éman était né.

Les visiteurs écoutaient avec beaucoup d’attention les explications de leur guide d’un jour. Les détails sur la source – et même les sources –, tout comme le parcours du Loir, captivèrent l’auditoire. Quelques explications pratiques données par Christian, « mouillant sa chemise » – au sens propre du terme – au-dessus du lieu précis où se déroule chaque année la triple immersion du bâton de procession, ne manquèrent pas d’attirer les rires sur les visages inondés de soleil en ce bel après-midi.

Après quelques mots sur le lavoir, on passa ensuite à l’évocation de la « bête curieuse », en la personne du bélier hydraulique, encore méconnu de certains visiteurs. Là encore les explications allèrent bon train, et les questions fusèrent.

On contourna ensuite l’église et le cimetière, pour emprunter le chemin qui va vers l’étang. Un arrêt devant le chêne tricentenaire du Roi Soleil était indispensable, tant la majesté de lieux impose respect et recueillement, mais aussi un besoin d’explications.

Les promeneurs, toujours autant intéressés par le contenu de cette balade, poursuivirent leur chemin jusqu’à l’étang Choquet, creusé il y a plus de 50 ans désormais. Les plus jeunes apprenaient que c’est ici que se trouvait le Centre de Loisirs de Saint-Éman, lieu de rencontres et de convivialité ouvert à tous. À la fête patronale il y avait un stand de pêche à la truite et au 14 juillet, le feu d’artifice était tiré d’un radeau immobilisé au milieu de l’étang.

Naturellement, au bout d’une heure et demie, tout notre petit monde se trouvait têtes et jambes pleines, et ce fut avec un réel plaisir qu’un petite halte fut décrétée sur l’aire de loisirs du Pré-Eau, où les attendaient cidre, jus de pommes et bonnes brioches.

Un grand merci aux « Brigitte » qui avaient préparé avec beaucoup d’attention cette pause tant appréciée.

Il était temps d’attaquer la seconde partie de la balade, mais cette fois en entrant de plain-pied dans les temps modernes, en empruntant donc la rue principale de Saint-Éman, au niveau du panneau des villes et villages fleuris. Les « trois fleurs » donnèrent lieu à explications et commentaires, tandis qu’on poursuivit ensuite par ce qui fut autrefois « La Taillanderie » et ses cinq maisons de l’époque. Les noms des familles Choquet, Silly, Beaudoux, Berthelot, Ridet furent évoqués, sans oublier quelques anecdotes croustillantes dont se fit l’écho la presse locale, et que Christian Guyon prit plaisir à relater à l’assemblée.

On ne manqua pas également de prendre un moment pour saluer la mémoire de Gérard Courteil, l’ancien maire de Saint-Éman, qui fit tant pour le village, et dont le petit square porte le nom. Cest également en ces lieux que se trouve le fameux « 3 en 1 » : un combiné Abribus / Lavoir / Boîte à livres conçu en 1982 d’après les plans d’un résident secondaire du village, M. Wypichowski.

Les participants à cette balade qui était en train d’atteindre les trois heures, arrivaient bientôt à leur terminus. C’est en effet devant la mairie qu’on put donner des explications sur l’ancienne école et mairie de 1881-1884, puis sur la mairie neuve et le monument aux morts, dont on fêtera cette année le centenaire de son inauguration.

Mais on ne pouvait terminer cette découverte qu’en posant le regard au loin, vers la ligne d’arbres qui indique l’emplacement de l’ancienne tuilerie avec son four et son séchoir.

Il n’était pas loin de 18 h lorsque tout ce petit monde emprunta le tunnel de charmilles, véritable tunnel « spatio-temporel », qui les ramenait, en quelques minutes, du XXIe siècle sur le site de la Source du Loir, comme figé au XIXe siècle à l’époque proustienne.

Des extraits de cette balade sont à retrouver sur notre chaîne YouTube

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Retrouvez ci-dessous l'ensemble des photos prises lors de la balade

© Crédit photos-vidéos pour l'intégralité de cette journée : JM.Thuriault - Association Histoire et Patrimoine de Saint-Éman - 10 mai 2025

On le voit, de multiples thèmes, couvrant toutes les époques, ont été abordés au cours de cette balade. Si vous êtes intéressés pour organiser pour vous , vos proches, vos familles, une visite sur l'un ou l'autre de ces sujets, contactez l'association ; nous en étudierons la faisabilité.

procession

samedi 10 mai : fête patronale

  • Messe-procession de la saint Éman

Depuis trois ans, et parallèlement à la naissance de ce site Internet et de notre association, Saint-Éman a renoué avec la tradition de la procession, sous la conduite de l'abbé Monnier.

Sur les coups de 18 h, une bonne partie des participants à la balade-découverte se sont donc retrouvés, rejoints par d'autres, à l'appel de l'abbé Monnier qui a montré à toutes et tous comment sonner la cloche...

Après une messe qui dura environ 45 minutes, et au cours desquelles fut évoqué la récente élection du nouveau pape Léon XIV, les fidèles perpétuèrent la tradition en portant le buste de saint Éman et le bâton de procession en direction de la fontaine vôtive.

Retrouvez l'intégralité
de la procession 2025

Il ne manquait finalement à l'appel que la bannière de saint Éman, laquelle, on le rappelle est en cours de restauration.

L'occasion de rappeler qu'une campagne de financement participatif est toujours en cours, et ce jusqu'à la fin de l'année 2025, de façon à pouvoir faire une présentation officielle de la bannière restaurée lors de la fête patronale 2026, qui aura lieu le jour même de la fête de saint Éman, soit le samedi 16 mai :

Une nouvelle fois merci à Gaëtan Colmart qui nous a permis de bénéficier d'un article dans                                                du 15 mai 2025

Article dans l'Écho Républicain du 15 mai 2025
Procession de la saint Éman - 10 mai 2025
Procession de la saint Éman - 10 mai 2025
Procession de la saint Éman - 10 mai 2025
Procession de la saint Éman - 10 mai 2025
Procession de la saint Éman - 10 mai 2025
Procession de la saint Éman - 10 mai 2025
Procession de la saint Éman - 10 mai 2025
Procession de la saint Éman - 10 mai 2025
Procession de la saint Éman - 10 mai 2025
Procession de la saint Éman - 10 mai 2025

La galerie photos de Gaëtan

dimanche 21 septembre : les Journées du Patrimoine

JEP2025
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  • L'église classée, « star » de l'après-midi

Pour le 42e anniversaire des Journées Européennes du Patrimoine, l’association Histoire et Patrimoine de Saint-Éman a ouvert les portes de l’église de son village, poursuivant en cela son but de mettre en valeur (et sauvegarder) le patrimoine de la commune.

Si les visiteurs étaient invités à déambuler librement, tout en poursuivant, s’ils le désiraient, vers les curiosités que représentent le bélier hydraulique, le lavoir, le chêne tri-centenaire ou la source du Loir, une visite guidée détaillée, sous la conduite de Christian Guyon, président de l’association, leur était proposée en ce dimanche après-midi.

On dénombra, tout au long de cette journée, et même jusqu’en tout début de soirée, pas moins 70 visiteurs – au passage, merci à L'Écho Républicain pour l'éclairage apporté –, dont toujours un noyau « mobile » de 20-25 durant ces cinq heures, à écouter religieusement les explications passionnées et passionnantes du maître des lieux.

L’intérieur de l’église fut examiné dans ses moindres détails, et correspondait peu ou prou à toutes les informations que l’on peut consulter sur la page dédiée à l’église sur le site Internet 

À noter que les visiteurs ne venaient pas seulement d’Eure-et-Loir, mais de France entière ! Aussi bien de Strasbourg, Metz, Reims, Concarneau que de région parisienne. Saint-Éman, ses richesses patrimoniales, le côté apaisant du site de la source du Loir, attirent et attisent la curiosité des visiteurs.

Parmi eux, nous notions la présence de M. François Tulpain, président des Amis du musée des Beaux-Arts de Chartres, de Mme Dos Reis, maire de Cernay, de Cyrille Gove qui, dans un de ses recueils de nouvelles, a su garder une place pour notre petite église... pour une Ultime bénédiction

Jeanne Monier-Godard, du haut de ses 98 ans, nous fit même l’honneur de sa visite, nous permettant ainsi au passage d’évoquer le souvenir de Marie-Antoine Monier, véritable inspirateur de la création de notre site Internet, petit-fils du « docteur Percepied » dans l'œuvre de Marcel Proust, et qui a marqué les lieux par son érudition sur l'histoire locale.

Finalement, n’étaient pas rares celles et ceux qui avaient envie de revenir, soit pour voir ou revoir plus longuement l’église, soit pour passer davantage de temps sur les autres attractions du lieu, voire connaître ou approfondir tout ce qui a trait à l’œuvre de Proust.

Qu’elles n’hésitent pas : les personnes intéressées peuvent contacter l’association par mail : ahp.sainteman@gmail.com afin d’organiser une visite adaptée à leurs souhaits.

chateau

dimanche 12 octobre

  • Visite du château de Saint-Éman

Les grilles du château de Saint-Éman se sont ouvertes en cette belle journée automnale pour livrer son histoire, …de sa construction sous Napoléon III jusqu’à nos jours...

M. et Mme Abreu, propriétaires, ont permis cette rencontre conviviale initiée par l’association Histoire et Patrimoine de Saint-Éman et destinée tout particulièrement aux habitants du village ainsi qu’aux adhérents et abonnés de l’association. Trente cinq personnes intéressées par le patrimoine local ont répondu à l’invitation et se sont retrouvées dans un théâtre de verdure avec un regard embrassant château et plan d’eau sous un soleil radieux.

Château de Saint-Éman

Château de Saint-Éman - © C Guyon (12/10/2025)

Journée exceptionnelle en effet car il faut remonter au vendredi 6 décembre 2002 pour retrouver la trace d’une visite publique en ce lieu privé, à l’occasion de la vente aux enchères du château annoncée par la presse locale.

 

L’histoire du château a d’abord été présentée aux visiteurs au temps de son âge d’or, de sa construction entre 1865 et 1874, jusqu’en 1920, année de la mort du comte Edgar de Goussencourt, le « bâtisseur » du village de Saint-Éman au XIXe siècle.

Visite du château de Saint-Éman

Trente cinq personnes intéressées par le patrimoine local ont répondu à l’invitation - © G. Colmart (12/10/2025)

Après une collation accompagnée de douceurs et de quelques madeleines, clin d’œil proustien oblige..., les visiteurs ont été invités à se promener dans le parc parmi les animaux en liberté, chevaux, ânes, chèvres … et à écouter les projets souvent vains de propriétaires : éleveur de « chevaux de sang », investisseur immobilier, constructeur de chalets de villégiature,… qui se sont succédé entre 1920 et le 6 mars 2003, journée où le château fut adjugé à M. et Mme Abreu… Au cours de la déambulation dans les allées du parc, des précisions ont été apportées sur l’existence passée d’un tunnel, d’une glacière, de serres… tout en admirant chênes centenaires, hêtres et un magnifique séquoia.

Chacun, en se quittant, a reconnu que toutes les conditions avaient été réunies pour faire de cet après-midi un agréable moment de convivialité dans un joli domaine qui titille toujours notre curiosité, avec le plaisir aujourd’hui de trouver une belle demeure restaurée, sauvée du délabrement des décennies passées qui désolait les habitants et les promeneurs.

L’histoire complète du château ainsi que celle des châtelains de Saint-Éman peuvent être consultées sur le site de l’association via les liens suivants :

Album-souvenir de cette journée au château 

centenaireMAM

samedi 8 & mardi 11 novembre

  • Le centenaire de l’inauguration du Monument aux morts de Saint-Éman :

Rencontres, échanges, souvenirs, hommages, émotions… en trois actes.

Pour célébrer le centenaire de l’inauguration du Monument aux morts de son village, qui s’était déroulée, rappelons-le, le 19 avril 1925 (tout savoir sur cet événement dans notre site Internet), l’association Histoire et Patrimoine de Saint-Éman avait décidé de proposer plusieurs animations autour des célébrations du 11 novembre.

Samedi 8 novembre 2025 : l’exposition

Dès le début d’après-midi les curieux ont pu venir admirer, dans la salle de réunion de la mairie, une très belle et authentique exposition d’objets confiés relatifs principalement à la Première Guerre mondiale.

Une exposition qui allait être également ouverte le lundi 10 après-midi et la matinée du mardi 11.

Beaucoup d’objets de toute nature étaient ainsi offerts à la vue des passionnés d’Histoire en général, et de cette époque en particulier.

Et puis, cela a donné des idées à certains, puisque quelques visiteurs retournèrent fouiller dans leur grenier ou leur armoire à souvenirs pour aller quérir quelques objets personnels, ou ayant appartenu à leurs parents ou grands-parents, et les offrir ainsi aux visiteurs.

Tenue de soldat de la Première Guerre mondial, avec son équipement
© JM.Thuriault (11/2025)

© JM Thuriault (11/2025)

À cette occasion, on a senti le frémissement d’un intérêt certain, et même d’une émotion, pour cette reconstituion d’une époque où nos soldats et leurs familles avaient la vie dure, l’avenir incertain, et subissaient souffrances et douleurs.

On peut même, sans trop s’avancer, dresser le constat que chacun était heureux de se retrouver pour évoquer ses propres souvenirs de famille et apporter son témoignage.

Une façon comme une autre de perpétuer le souvenir…

© G. Colmart (11/2025)

Samedi 8 novembre 2025 : conférence à « deux voix »

Dans cette même salle de réunion de la mairie, Christian Guyon et Jean-Michel Thuriault, respectivement président et secrétaire-trésorier de l’association Histoire et Patrimoine de Saint-Éman, proposèrent un hommage à nos « poilus », resituant dans le contexte de l’époque la mise en place d’un monument aux morts à Saint-Éman, et rappelant que nous en fêtions, cette année, le centenaire de son inauguration.

C’est en effet le 19 avril 1925, qu’Ernest Percheron, maire à l’époque, prononçait, en présence notamment de MM. Bouvart, sénateur, et Triballet, député, le discours d’inauguration.

Christian Guyon annonce alors à l’assemblée que ce fameux discours sera relu le lendemain, 11 novembre, par Hélène Renault, arrière petite-fille d’Ernest Percheron, et également petite-fille de Louis Percheron, lui-même tombé pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.

Un moment qu’on prévoit chargé en émotions.

Puis Christian Guyon et Jean-Michel Thuriault entament, alternativement, une « lecture à deux voix », sur le thème « Combats et sacrifices », des biographies des six « poilus », Morts pour la France, et qui figurent sur le Monument aux morts : Charles Boutfol, Célestin Denis, Henri Genty, Gabriel Huvet, Eugène Melin et Marcel Paggi.

Certains détails de ces lectures font entrer l’assistance dans la vie réelle de nos soldats, de ce qu’ils subissaient, physiquement et moralement ; on pouvait aussi parvenir à imaginer leurs visages grâce aux précisions figurant sur les fiches matricules militaires.

Il n’était pas question d’oublier ceux dont les noms ne figurent pas sur le Monument, ceux qu’on appelle les « oubliés ». C’est ainsi qu’on put découvrir les courtes biographies de Désiré Alloteau, Denis Aulard, Joseph Harranger, Emile Hubert, Francis Lecomte et Désiré Toussaint.

Toutes ces lectures plongèrent l’assistance, très attentive, dans une profonde émotion, sachant qu’on parlait ici des enfants de la commune, partis servir une cause dont ils ignoraient sans doute tout, et ne se doutant pas qu’ils allaient affronter une bien triste réalité sur les champs de bataille.

Si des questions fusèrent, beaucoup parmi la quinzaine de personnes présentes, avaient l’envie de témoigner et d’échanger entre eux.

Et tout le monde se quitta, se promettant de revenir le mardi 11 pour rendre ce solennel hommage à nos Morts pour la France.

Mardi 11 novembre 2025 : hommages devant le Monument aux morts, et au cimetière

Vers 10 h, quelques personnes étaient déjà présentes dans la salle de réunion de la mairie, pour admirer, regarder, observer, feuilleter également, les différents objets exposés depuis le samedi précédent, auxquels d’autres avaient été rajoutés par quelques amateurs.

Et à 10 h 30, c’est une bonne trentaine de participants, de tous âges, qui se retrouvèrent, alors que la pluie venait de cesser, devant le Monument aux morts de Saint-Éman, afin de rendre un hommage vibrant à nos soldats, et de célébrer le centenaire de l’inauguration dudit monument.

Après un mot de bienvenue, ainsi qu’un mot de soutien à notre maire, Michèle Cat, absente pour des raisons de santé, Christian Guyon fit un rappel du contexte historique, et invita Hélène Renault, arrière petite-fille d’Ernest Percheron, maire de Saint-Éman il y a cent ans, à relire le discours que son aïeul avait prononcé le 19 avril 1925.

© JM. Thuriault (11/2025)

Lecture, par Hélène Renault, arrière petite-fille d'Ernest Percheron, maire de Saint-Éman en 1925, du discours d'inauguration lu par son arrière-grand-père le 19 avril 1925. © G. Colmart (11/2025)

L’émotion était palpable, et tout l’auditoire la ressentit au plus fort de soi-même. Il est des instants dans la vie où l’Histoire s’écrit toute seule, où rien n’est prévisible, et la charge émotionnelle qui passa dans ces moments-là fut comme un courant qui traversa toutes les personnes présentes.

D’ailleurs, tout comme M. Jublanc, ancien combattant, avait scandé le 19 avril 1925 ces quatre mots « Mort pour la France » à la lecture de chacun des six noms de nos soldats, quasi spontanément, l’assistance de 2025 reprit en chœur ces mêmes termes lorsqu’Hélène Renault en donna lecture.

Après une minute de recueillement, une gerbe de fleurs fut ensuite déposée au pied du Monument par deux fillettes d’une famille émanoise.

Brigitte Guyon, adjointe au maire, lut enfin, avec beaucoup d’émotion, un texte destiné aux enfants de Saint-Éman.

Revivez ces moments sur notre chaîne YouTube

Puis Christian Guyon invita ensuite chacun à se rendre jusqu’au cimetière, où il était prévu de rendre un hommage à Gabriel Huvet et Louis Percheron, les deux seuls Morts pour la France à avoir leur sépulture dans le cimetière de Saint-Éman.

Des plaquettes biographiques offertes par la municipalité furent déposées sur chacune des tombes, tandis que Jean-Michel Thuriault, devant la sépulture de Gabriel Huvet, et Pascaline Launay, devant celle de son arrière grand-père, Louis Percheron, lisaient chacun une strophe du poème de Victor Hugo « L’Hymne aux Morts pour la Patrie ».

Après ce nouveau et vibrant hommage, tout le monde retourna dans la salle de réunion de la mairie, pour se retrouver autour d’un vin d’honneur offert par l’association.

Pascaline Launay, lisant une strophe de « L'Hymne aux Morts pour la Patrie, devant la sépulture de Louis Percheron, son arrière-grand-père, Mort pour la France - © G. Colmart (11/2025)

Revivez en images, sur notre chaîne YouTube, l'hommage rendu à Louis Percheron, Mort pour la France

Ces animations autour du 11 novembre, pour célébrer, tant le centenaire de l’inauguration du Monument aux morts de Saint-Éman, que nos Morts pour la France, enfants du pays, à proprement parler, nous ont démontré, par la présence de nombreux participants, de tous âges qui plus est, que la mémoire est toujours vivante et qu’elle ne demande qu’à être perpétuée et transmise.

L'Association Histoire et Patrimoine de Saint-Éman tient à remercier chaleureusement Gaëtan Colmart et L'Écho Républicain, pour avoir couvert l'intégralité de ces animations autour du Centenaire de l'inauguration du Monnument aux morts.

Retrouvez ci-après les deux liens vers les articles parus les 13 et 14 novembre 2025.

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