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Quand la presse locale se fait l'écho de la petite histoire de Saint-Éman...

 

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Voici  maintenant des coupures de presse du Journal de Brou évoquant le village de Saint-Éman à la rubrique des faits divers pendant ce deuxième quart de siècle...

Des nouvelles qui devaient égayer les discussions à l’heure de la lessive au lavoir, et alimenter les brèves de comptoir au café du père Abel.

 

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NB : le 14 août 1944, le "Journal de Brou" a pris le nom d' "Écho de Brou" (source Archives départementales d'Eure-et-Loir)

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Juin 1927

Juillet 1927

Au tribunal correctionnel d’Eure-et-Loir : Pauvres lapins ! Lefèvre Julien, 45 ans, et Langevin Paul, 30 ans, ouvrier agricole, demeurant à Saint-Éman, sont condamnés à 15 jours de prison pour avoir volé 5 lapins chez M. Grossin, cultivateur à Beaurouvre, commune de Blandainville. Poursuivie pour recel, la femme Deniau, née Chevallier, 39 ans, journalière à Illiers, récolte seulement 48 heures de la même peine.

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Comen’ c’est’y qu’on cause de par’te ch’té nous à S’téman !

Dans une parution du Journal de Brou en juillet 1927, à propos de la grande fête des Fleurs qui s’annonce à Illiers, et qui émoustille tout le monde, le correspondant local  a entendu du côté de Saint-Éman des propos échangés entre deux villageoises surprises en pleine discussion...

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patois

Octobre 1927

Plaintes : M. Graffin Albert, 27 ans, cultivateur aux Pithières, commune d’Happonvilliers, portait plainte, ces jours derniers, à la gendarmerie de Thiron-Gardais, contre un nommé Langevin Paul, 30 ans, ouvrier agricole chez M. Favret, cultivateur à Saint-Éman, pour injures et menaces. Le nommé Langevin, divorcé, voulant voir son enfant qui est avec sa mère, se rendit aux Pithières et là, parait-il, il fut invité à sortir et des injures on passa au fusil, d’après la déclaration de Langevin qui porta plainte à son tour à la gendarmerie d’Illiers. Une enquête est ouverte.

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Au tribunal correctionnel : Deslandes Lucien, 25 ans, manœuvre, sans domicile fixe, est condamné à 4 mois de prison et 50 francs d’amende pour avoir, à Saint-Éman, détourné une bicyclette appartenant au nommé Langevin, journalier.

Juillet 1928

Pour la caisse des écoles : La quête faite à l’issue du mariage des époux Malherbe Hallouin au profit de la caisse des écoles, a produit la somme de 61 fr 50.

17eptembre 1930

Dimanche, vers 11 heures, M. l’abbé Baudry, vicaire à Illiers, revenait de dire la messe à Saint-Eman, lorsqu’un peu avant d’arriver au hameau des Perruches, il essuya un coup de feu tiré à environ 50 mètres.

En l’absence de tout gibier et vu la grande visibilité il ne saurait être question de hasard.
M. Baudry qui a reçu trois grains de plomb dans le bras gauche et douze dans la chambre à air de sa roue avant, n’a vu aux alentours que deux chasseurs de mauvaise mine avec lesquels il a cru sage de ne pas entrer en conversation.

Nous aimons à croire que la gendarmerie aura à cœur de retrouver, au plus tôt, l’auteur de cette agression aussi méchante que stupide.

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Mai 1931

Septembre 1931

Août 1932

Novembre 1932

Janvier 1933

Février 1933

Fête Patronale de la Saint-Éman le dimanche 10 mai 1931, tir, confiserie, loterie. Buvette sur la place, garage de bicyclettes. Le soir Grand Bal Aupet, à minuit: distribution des surprises et bataille de confettis.

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À Saint-Éman, on a coupé et emporté cinq sapins dans les bois du Maréchal appartenant à M. Jacques Des Forts, de Nonvilliers-Grandhoux. Saisie d’une plainte, la gendarmerie enquête.

Un enfant carbonisé : Dans l’après-midi de jeudi, les époux Pichot-Louvrier, journaliers aux Petites Vallées de Saint-Éman, avaient laissé leurs enfants en bas âge seuls à la maison pendant qu’ils travaillaient aux champs.

Les bambins eurent la malencontreuse idée de monter au grenier, d’y installer un foyer au moyen de quelques briques et d’y allumer du feu. Le bâtiment tout entier fut bientôt la proie des flammes. Effrayés, les plus âgés s’enfuirent abandonnant à son sort le plus jeune, âgé de trois ans.

Le pauvre petit fut littéralement carbonisé. Les bâtiments et mobilier étaient assurés.

Une tentative de meurtre : M. Pichot Georges, 38 ans, journalier aux Lubineries, a déposé plainte contre son frère, Henri, âgé de 28 ans. Il a raconté aux gendarmes que samedi dernier, vers 7h30, alors qu’il passait dans la maison de son père, il aurait essuyé deux coups de fusil qui heureusement ne l’atteignirent pas. Il bondit immédiatement sur son frère Henri et le désarma. Celui-ci se serait alors armé d’un couteau et aurait menacé son antagoniste d’un mauvais parti. Des voisins ont entendu le bruit des coups de feu et apporté aux gendarmes d’Illiers des témoignages concordants. Interrogé une première fois Pichot Henri a nié les faits mais a passé des aveux après un second interrogatoire. L’entente ne régnait pas entre les deux frères au sujet du partage de l’héritage de leur mère. A la fin du mois, lors de l’audience du tribunal, le maréchal-des-logis-chef de la brigade d’Illiers, qui mena l’enquête, rappelle les faits. 8 jours de prison. Henri Pichot, l’inculpé, se montre heureux de cette sentence et s’en frotte les mains.

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Rubrique nécrologique : Mme Joseph de Goussencourt est décédée, le 29 septembre, dans sa 36e année, au château d’Ambrus (Lot-et-Garonne). Son mari, M. Joseph de Goussencourt est le plus jeune fils de M. le Comte de Goussencourt, décédé, qui fut, pendant longtemps, propriétaire du château du Pâtis, et maire de la commune de Saint-Éman.

Contrainte par corps : Condamné à 200 francs d’amende par le tribunal de Chartres pour chasse en temps prohibé et ne pouvant s’acquitter de sa dette de 1628 francs, le journalier Henri Pichot demeurant à Saint-Éman a été arrêté et écroué à Chartres.

Deux vauriens : Le jeune Gabriel Gosnet, 23 ans, sans domicile fixe, avec son ami Gilbert Mauté, demeurant à la Cité ouvrière à Illiers, dérobèrent un phono, dix huit draps et trois lapins au préjudice de M. Elie Pichot, propriétaire aux Petites-Vallées, commune de Saint-Éman. Les deux prévenus écopent d’un mois de prison.

Février 1934

Un journalier qui avait frappé sa maîtresse est arrêté: Les gendarmes d’Illiers ont arrêté, en vertu d’un mandat de M. le Juge d’instruction, un sieur Pichot Octave, 35 ans, journalier aux Petites-Vallées à Saint-Éman. Dans la nuit de samedi à dimanche, il a frappé sa concubine, la dame Prévost Charlotte, née Marc. La malheureuse, meurtrie de coups de bâton, la figure tuméfiée, a dû être conduite à l’hôpital de Chartres. Le docteur Monier d’Illiers a délivré un certificat médical constatant une incapacité de travail de 25 jours. Pichot déclare qu’il a simplement donné des gifles et que son amie s’est blessée en tombant sur une table. Devant la gravité des faits et les antécédents judiciaires de Pichot, condamné déjà pour des faits graves, M. le Juge d’instruction a ordonné son arrestation. Le tribunal prononce une peine de deux mois de prison.

Juin 1934

Entre frères : Le 3 juin, Octave Pichot, 36 ans, journalier à la Folie, était sur le seuil de sa maison. Son frère Henri, journalier à Saint-Éman, passant à proximité, il alla le trouver et lui fit un reproche futile. Mais le débat empira et bientôt les frères en vinrent aux mains et bon nombre de coups de poings et de pieds furent réciproquement distribués. Octave Pichot a porté plainte contre Henri et la gendarmerie d’Illiers enquête.

Août 1934

Mars 1935

Avril 1935

Avril 1936

Distinction : Est promu chevalier du Mérite agricole M. Charles Sotteau, cultivateur à Saint-Éman.

Vol d’une courroie : Mme Vve Choquet, née Louise Sergent, 49 ans, journalière à Saint-Éman a porté plainte pour la disparition d’une courroie placée dans un hangar du château de Saint-Éman dont elle a la garde.

 

NDLR : Loin de nous l’idée de minimiser le vol d’une courroie mais cette information confirme au moins le fait que le château de Saint-Éman était inhabité et abandonné par ses propriétaires, la famille de Goussencourt, depuis les années 1920. Le château se dégradait à un point tel que les officiers allemands refuseront de l’occuper en juin 1940.

Disparition : M. Émile Baudoin, 64 ans, employé chez M. Loison, cultivateur aux Pâtis à Saint-Éman, a disparu depuis le 22 mars au soir. Sourd-muet, il a parfois des crises d’amnésie. Peut-être a-t-il quitté la ferme au cours d’une de ses crises ?

Trois vaches heurtées par une automobile : le 3 août, se rendant à La Loupe, M. Brissard Marceau, carrier à Saumeray, pilotait une automobile appartenant à M. Lebut, marchand de nouveautés dans ce même bourg. Il heurta une vache d’un troupeau composé de 15 de ces animaux qui se trouvait sous la conduite de Melle Lucie Sotteau, 16 ans, au Petit-Bois-Barreau à Saint-Éman. La vache, en tombant, renversa deux autres vaches. Un vétérinaire a examiné les trois animaux et constaté leurs blessures.

Juin 1936

Octobre 1936

Mai 1937

Septembre 1937

Septembre 1939

Décembre 1939

Janvier 1941

Juillet 1941

Septembre 1941

Décembre 1941

Mai 1942

Juin 1942

Janvier 1944

Mai 1944

3 Juin 1944

4 Juin 1944

Juillet 1944

Décembre 1944

Cambriolage : au cours de la semaine du 4 au 11 octobre, des malfaiteurs ont profité de l’absence de M. Paul Vigne, 37 ans, journalier au Petites-Vallées commune de Saint-Éman, pour s’introduire dans son domicile après avoir brisé un carreau de la fenêtre. Ils ont emporté des couvertures, des effets divers, du linge, un fusil de chasse et une somme de 50 francs. Une enquête est ouverte.

A la publication des résultats au certificat d’études du canton d’Illiers, on trouve deux élèves de l’école de Saint-Éman :

-Chez les garçons : Bay Mary, mention TB

-Chez les filles : Silly Raymonde, mention B

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NDLR : Bay Mary, né en 1924, a fait toute sa carrière dans la gendarmerie, et la termina avec le grade d’adjudant-chef à la brigade des recherches (B.R.) de Lisieux (Calvados).

Silly Raymonde, épouse Albert. Après son veuvage en 1984, elle est revenue habiter à Saint-Éman avec son père Silly Pierre. Ils sont décédés tous les deux la même année en 1993.

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Le mois de mai avec le pèlerinage de la Saint-Éman apporte aux agriculteurs la pluie pour leurs récoltes, mais on peut aussi y trouver une autre vertu en lisant la rubrique du Journal de Brou :

 

                                   « Les dictons du cousin Vrain » :

                                   Mai pluvieux, marie filles et laboureux.

L’imprudence d’un fumeur : Le tchécoslovaque Florian Augustinic, ouvrier agricole, chez M. Loison, cultivateur aux Pâtis à Saint-Éman, a commis l’imprudence, dans l’après-midi du 1er septembre, de jeter sa cigarette sur des herbes sèches qui, en s’enflammant, mirent bientôt le feu à un taillis, appartenant à M. Raymond Cailleaux, 1, rue du Château, à Illiers. 10 hectares ont finalement brûlés. L’auteur involontaire de l’incendie essaya bien d’éteindre le sinistre, mais n’y put parvenir en raison du vent. De bons renseignements ont été fournis sur Augustinic. La gendarmerie d’Illiers a procédé à l’enquête. En novembre, le tribunal condamne Florian Augustinic à 50 francs d’amende avec sursis.

À la UNE des journaux locaux, les lecteurs de Saint-Éman, comme partout ailleurs, liront les détails de la déclaration de guerre à l’Allemagne. A la rubrique nécrologique d’Illiers, ils apprendront aussi le décès du docteur Henri Monier, radiologue, à l’âge de 30 ans, malheureuse victime des effets de la radioactivité prescrite dans le nouveau traitement thérapeutique du cancer. (NDLR : Le Dr Henri Monier était le frère aîné de Marie-Antoine Monier à qui est dédié le présent site internet sur Saint-Éman).

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La chasse interdite : A l’accusation d’avoir, le 17 octobre, à 7 h 30 du matin, été trouvé en attitude de chasse, R. Léon, 29 ans, ouvrier de batterie, oppose un démenti formel.

Mais le témoin, M. Sotteau Charles, 42 ans, cultivateur, est on ne peut plus affirmatif.

100 francs d’amende avec sursis, plus le prix d’un permis général et la confiscation de l’arme.

- Un faisan : Les gendarmes d’Illiers ont surpris, dans un café, alors qu’ils cherchaient à vendre un faisan, les époux Gabriel Gosnet, des Petites-Vallées, à Saint-Éman, qui ont déclaré qu’ils ne s’étaient point rendu coupable d’un délit de chasse et que le faisan fut pris par leur chien.

- En mars 1941, décision du tribunal : Pour avoir tenté de vendre un faisan, la femme Gosnet, des Petites-Vallées, à Saint-Éman, a été condamnée à 100 francs avec sursis.

Résultats des examens au certificat d’études du canton d’Illiers :

A l’école de Saint-Éman, ont obtenu leur certificat d’études : Bay Marcel, Choquet Henry, Courteil Gaston, Leroux Marcel, Ménager Bernard.

Par voie de presse, et d’affichage, à Saint-Eman, comme dans les autres villages du département, les habitants, après la demande déjà faite le 10 novembre 1940, reçoivent à nouveau l’ordre de déposer, en mairie, toute arme en leur possession, y compris les fusils de chasse, sous peine de mort.

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Rixe : Julien Mauduit, des Dauffrais, et Gabriel Gosnet, des Petites-Vallées, à Saint-Éman, furent, un jour, par trop belliqueux envers M. Pichot, de la Folie, à Saint-Éman.

Cette extrême nervosité leur vaut à chacun 100 francs d’amende.

Mesdames Prévost, Mauduit des Dauffrais et Madame Gosnet de Saint-Éman, ne pouvant plus se voir en peinture se sont mutuellement « secouées l’indéfrisable » ! Les gendarmes ont verbalisé.

Entre Octave Pichot, des Dauffrais, son amie Prévost et le ménage Gabriel Gosnet des Petites-Vallées à Saint-Éman, il y a eu altercation puis bigne !… les gnons sont partis et dame Prévost s’est plainte aux gendarmes d’avoir été fortement contusionnée au bras.

Au tribunal correctionnel de Chartres, audience du vendredi 9 janvier :

A Saint-Éman, Albert Rousseau, 24 ans, ouvrier agricole, est condamné à trois mois de prison avec sursis pour concubinage notoire avec la femme d’un prisonnier.

La solennité de la fête de Saint-Éman aura lieu le dimanche 14 mai. Messe à 12 heures (heure légale). Vêpres solennelles à 16 heures. Sermon par l’abbé Vallée, curé de Blandainville. Les chants seront exécutés par la chorale d’Illiers. Le mardi 16 mai : fête de Saint-Éman. Messe à 9 heures (h.l.).

Dans le numéro du samedi 3 juin de La Dépêche d’Eure-et-Loir :

En raison de la sécheresse persistante, un pèlerinage aura lieu à Saint-Éman, le mercredi 7 juin. Grand’messe à 11 heures (heure légale) suivie de la procession traditionnelle.

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(NDLR : Dans les articles de presse, il est souvent fait référence à l’heure légale (h.l.) : Un décret du 16 février 1941 avance l’heure légale de deux heures dans les territoires non-occupés, d’une heure dans les territoires occupés, G.M.T +1, l’heure allemande, désormais la nouvelle référence en lieu et place de l’heure G.M.T « Greenwich Meridian Time »). ---> cf. source Wikipédia

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-Au profit de leurs camarades encore en captivité des communes d’Illiers, Méréglise et Saint-Éman, les prisonniers libérés de la ville d’Illiers organise pour le 9 juillet prochain, avec le concours de la Société des courses, une grande manifestation sportive hippique avec kermesse.

 

 

(NDLR : Dans le journal daté du mercredi 7 juin, les lecteurs de La Dépêche d’Eure-et-Loir, organe de presse locale du gouvernement de Vichy, découvrent un entrefilet évoquant le débarquement anglo-américain sur les côtes françaises…. L’Histoire en sera à tout jamais marquée...)   ---------->

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- La manifestation hippique, prévue pour le 9 juillet prochain au bénéfice des prisonniers et travailleurs en Allemagne d’Illiers, de Méréglise et de Saint-Éman, est reportée à une date ultérieure, seul est maintenue la tombola dont le tirage est reporté au dernier dimanche de septembre. Le produit reste affecté au paiement des colis au départ de Paris et, à défaut, sera viré sur le livret d’épargne des prisonniers encore en captivité.

 

- Résultats aux certificats d’études du canton d’Illiers :

A Saint-Éman, Paulette Choquet.

Le Comité d’entraide aux prisonniers et déportés d’Illiers au cours de son assemblée générale constitutive  désigne ses délégués communaux : Pour Saint-Éman: Duchêne Mary.

Mai 1945

Septembre 1945

Octobre 1945

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Le 8 mai 1945 à 15h, le Général de Gaulle, dans un discours, annoncera officiellement la Victoire. M. Churchill, le Président Truman et le Maréchal Staline s’adresseront au monde à la même heure.

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A Saint-Éman, retour dans son foyer de Maxime Pichot, qui était prisonnier de guerre.

La Une de L'Écho de Brou du mardi 8 mai 1945

-Dans la liste de « Ceux qui nous reviennent »,  L’Écho Républicain de la Beauce et du Perche nous apprend que parmi les rapatriés reçus à Chartres le 3 mai, il y a Pichot Maxime de Saint-Éman de retour du camp de Hagen, à ses côtés, on note aussi la présence de prisonniers originaires d’Illiers, Rousseau Narcisse  du stalag IX C, et Gaudou Charles, stalag VI C.

 

-Carnet de mariage : M. et Mme Silly, M. et Mme Albert ont l’honneur de faire part à leurs clients et amis du mariage de leurs enfants, Raymonde et Daniel, et les prient d’assister à la bénédiction nuptiale qui leur sera donnée, en l’église de Saint-Éman, le samedi 2 juin 1945, à midi (heure légale).

 

-Pour fêter la Victoire : Les habitants de Saint-Éman comme tous ceux du département apprennent qu’ils bénéficieront d’une distribution exceptionnelle de deux litres de vin. ------>

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Une série de vols : Des vols ont été commis dans la remise de M. Cherchelay, avenue Clémenceau à Illiers, au cours d’un bal. M. André Blanchouin, cultivateur aux Daufrais, perd sa bicyclette et M. Henri Choquet fils, forgeron, à Saint-Éman, son blouson.

Marché noir, arrestation à Saint-Éman : La gendarmerie a arrêté Krikor Topallan, marchand forain, demeurant à Arnouville-lès-Gonesses (S.-et-O.), qui transportait 49 volailles et 9 douzaines d’œufs et ne possédait pas de carte d’acheteur ni bon de circulation pour le transport des volailles.

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