Récitals et chorales
Le samedi 7 août 1971, sous l’impulsion du Dr Jean-Claude Fourtané, président du Syndicat d’Initiative d’Illiers-Combray, un concert aux chandelles est organisé dans l’église de Saint-Éman, du côté de Guermantes, pour commémorer le centenaire de la naissance de Marcel Proust, né le 10 juillet 1871.
La pianiste Anne Capet-Proust, et le violoniste Jean Chassaing ont replongé les mélomanes dans le monde musical d’un personnage proustien : le musicien et compositeur de Vinteuil, en interprétant des sonates de Fauré, Franck et Beethoven… les « divines captives » que Marcel Proust espérait emporter dans la nuit.
Crédit archives et photos : Christian Guyon
Un nouveau concert de musique baroque aux chandelles a été organisé par la municipalité de Saint- Éman dans le cadre bucolique de son église le samedi 23 septembre 1989. Le duo piano-violon Cathy Cousin et François Goïc, tous deux diplômés de l’École Normale de Musique de Paris, ont interprété des sonates de Beethoven, Franck, et Debussy introduites par la sonatine en sol majeur de Dvorak.
Cathy Cousin, pianiste, et François Goïc, violoniste, unis à la ville comme à la scène, habitent Cour-Cheverny depuis 1984. La musique est leur passion.
- Cathy Cousin a donné de nombreux récitals (à signaler les Préludes de Debussy lors de la sortie du film « Le Pianiste ») et a souvent accompagné des solistes internationaux et des chanteurs d’opéra.
- François Goïc, est violon solo de l’orchestre symphonique d’Orléans. Il a été invité en Chine en avril 2010 pour donner en soliste le « Poème pour violon et orchestre » d’Ernest Chausson, composé en 1896, avec l’orchestre symphonique de Hebei :
et une masterclass à de jeunes étudiants chinois. Il a également publié une analyse de référence des Sonates de Jean-Sébastien Bach.
Ensemble, ils transmettent leur passion aux élèves du Conservatoire de Blois. Dernièrement Cathy Cousin et François Goïc, rejoints par Anne Lavandier, mezzo-soprano, professeur au Conservatoire de St Jean-la-Ruelle, ont créé le trio « Le Salon Musical ».
Nuits Basques, Op. 9: No. 1. Nuite d'ete: Biarritz - La Mer · François Goïc
Le programme du concert proposé le 23 septembre 1989 avec la liste des généreux donateurs est aussi une belle occasion de redécouvrir les artisans et commerçants d’Illiers-Combray de l’époque… une petite fenêtre qui s’ouvre sur des noms et des enseignes qui se rappellent à notre mémoire. Plus d’un magasin, et d’un atelier ont aujourd’hui baissé leur rideau… à tout jamais ! Une page de partition qui se tourne...
Avec le soutien financier et artistique du Centre de Musique Ancienne de la Région Centre fondé par Jean-Pierre Ouvrard, le Conseil municipal décidait de renouveler ces soirées musicales initiées en 1971.
L’acoustique de l’église de Saint-Éman est appréciée par les chanteurs et musiciens. La municipalité a proposé une ambiance particulière à ces nocturnes musicales : lumière tamisée et dansante des bougies dans l’église et décor champêtre sous le porche décoré pour l’occasion. A l’issue du concert, les visiteurs du soir, guidés par la lueur des torches étaient conviés à regagner la salle des fêtes où étaient offertes une tisane avec sa madeleine, clin d’œil proustien.
Le samedi 11 septembre 1999, un concert de musique vocale et instrumentale était proposé par le trio, Pascal Bertin, contre-ténor, Ewald Demeyre, clavecin et Thomas Luks, violoncelle. Ont été interprétés des airs de Purcell, Scarlatti, Monteverdi et Haendel.
- Le contre-ténor Pascal Bertin s’est produit comme soliste sur les plus grandes scènes du monde, Tokyo, New-York, Mexico, Hong-Kong, Londres, Rome, … et dans la petite église de Saint-Éman. Sa production discographique comprend plus de trente disques.
- Ewald Demeyre a commencé ses études de clavecin au Conservatoire de Bruges. Il enseigne comme professeur de clavecin au Conservatoire Royal Flamand d’Anvers.
- Thomas Luks, après des études d’ingénieur agronome à Gand, opte finalement pour la musique. Il obtient son premier prix de violoncelle au Conservatoire de Bruxelles. Avec diverses formations il se produit dans toute l’Europe et collabore à de nombreux enregistrements radiophoniques et discographiques.
Le Mardi 21 septembre 1999, le journal « L’Écho » revenait sur le concert du week-end donné à Saint-Éman :
Un concert de musique baroque de grande qualité.
La petite église de Saint-Éman était remplie pour le concert exceptionnel de musique baroque organisé par la région Centre.
Les personnes présentes ont, pendant plus de deux heures, pu découvrir ou redécouvrir la musique des 17e et 18e siècles.
Au programme de musique vocale et instrumentale des œuvres de Monteverdi, Purcell, Scarlatti et Haendel interprétées par trois musiciens émérites à la carrière internationale : Pascal Bertin, contre-ténor ; Ewald Demeyere, clavecin et Thomas Luks, violoncelle.
Dans cette ravissante église à la voûte de bois en forme de coque de bateau renversé, l’éclairage aux bougies et ces musiques anciennes ont pu faire croire que l’on avait emprunté la machine à remonter le temps.
Les mélomanes présents se sont imprégnés de ces musiques un peu oubliées. Christian Guyon, maire de St-Éman, était « heureux que sa petite commune ait été choisie par le Centre de Musique Ancienne de Tours pour recevoir ces trois musiciens au très beau parcours mondial : Tokyo, New-York, Saint-Éman ! » et remerciait Mme
Ouvrard et M. Monier ainsi que l’Office de Tourisme d’Illiers d’avoir contribué à ce choix, rappelant que Marie-Antoine Monier était en quelque sorte la mémoire vivante de notre canton.
À l’issue du concert fort apprécié (les musiciens ont dû jouer un morceau non prévu au programme) des fleurs étaient offertes aux interprètes et à Mme Ouvrard puis l’assemblée était conviée par le maire à partager tisane ou cidre et madeleines (Proust oblige !) dans la salle des fêtes pour prolonger cette soirée magique.
Relatant aussi ce concert, on trouvait un article publié dans le journal « La République du Centre » :
Un beau concert de musique instrumentale et vocale.
...Concert qui a réuni environ 80 personnes venant de Saint-Éman, quelques-une d’Illiers et surtout des environs. Des personnes férues de musique classique et ancienne, qui ont apprécié à sa juste valeur ce concert donné par le Centre de musique ancienne de Tours, avec trois virtuoses : Pascal Bertin (Contre-ténor), Ewald Demeyère (clavecin) et Thomas Luks (violoncelle).
Les musiciens ont interprété des musiques de D. Scarlatti « K430, non presto ma a tempo di ballo » au clavecin seul ; d’A. Scarletti « Sonate 1 » avec, comme principal instrument, le violoncelle ;….
Ce concert, qui a duré deux heures, a été écouté dans un silence religieux, d’ailleurs, c’était le lieu. Des applaudissements nourris ont salué chaque interprétation.
Il s’agissait de musique ancienne, baroque, où le clavecin était prédominant.
À la fin de la soirée, Mme Guyon, épouse du maire de Saint-Éman, a remis à chaque musicien un magnifique bouquet de fleurs, tandis que son mari remettait un superbe bouquet à Mme Ouvrard, responsable de la Fondation Ouvrard et du Centre de Musique Ancienne de la Région Centre.
On notait à ce concert la présence de MM. Jaulneau, député de la circonscription ; Guillard, conseiller général du canton d’Illiers, Guyon, maire de Saint-Éman ; l’abbé Perthuis, desservant la paroisse, et quelques conseillers municipaux.
Un vin d’honneur fut servi à l’issue de ce concert dans la salle communale à tous les participants.
Un concert dans une église éclairée aux chandelles à certes son charme mais il peut occasionner des dommages collatéraux telles les coulées de cire sur les vêtements de quelques spectateurs… dont le manteau de Marie-Antoine Monier qui, avec beaucoup de mansuétude viendra nous prodiguer quelques précieux conseils dans sa lettre du 16 septembre 1999 :
« Recette à l’usage des épouses de maris qui ont la tête dans les nuages : Pour faire partir les taches de bougie, passer un fer, pas trop chaud, sur la tache, protégée, envers et endroit, par du Sopalin ; la tache de graisse restante est enlevée grâce à l’Eau écarlate... ».
L’année suivante, le samedi 14 octobre 2000, à la nuit tombée, dans l’église éclairée aux bougies, quatre chanteurs a cappella, sous le nom de La Colombina, venus d’Espagne, ont proposé de la musique baroque espagnole du XVIe siècle. L’ensemble était composé de solistes réputés qui se croisent en divers concerts comme ceux proposés en octobre 2000 en région Centre, avec Isabel Alvarez, soprano ; Claudio Cavina, alto ; Josep Benet, ténor ; et Josep Cabré, baryton.
- Isabel Alvarez a étudié le chant et l’art dramatique à la Folkwanghochschule de Essen, puis à Milan. De retour à San Sebastiàn, sa ville natale, elle fonde l’école de chant du Orfeòn Donostiarra. Elle s’est produite dans de nombreus festivals : Mexico, Budapest, Liège, Anvers, Paris, Vienne, New-York, .…
- Claudio Cavina a commencé les études de chant à Bologne puis à Bâle. Fondateur et directeur musical de l’ensemble La Venexiana, il s’est produit dans les principaux festivals européens : Bruges, Vienne, Paris, Barcelonne, Lisbonne, …
- Josep Benet, ténor. D’abord soprano soliste à l’Escolania de Monserrat en Catalogne, étudie le piano et le violon à Barcelone, le chant à Munich. Il se produit en soliste ou avec des orchestres comme l’Orquestra Ciutat de Barcelona.
- Josep Cabré, baryton a étudié à Bâle puis à Barcelone sa ville natale. Il collabore avec des ensembles interprétant des répertoires entre le Moyen-Âge et la période baroque.
Avant le concert, nous avions partagé avec les chanteurs et quelques invités une amicale collation dans la salle de réunions du Conseil municipal. Un agréable moment de convivialité qui soulignait l’implication et l’investissement de bonnes volontés locales et régionales pour permettre à un petit village d’une centaine d’habitants d’offrir un récital de qualité au milieu des campagnes parfois oubliées et négligées !
Le journal « L’Écho » dans son édition du mercredi 18 octobre 2000 rendait compte du concert sous le titre « Les polyphonies religieuses enchantent Saint-Éman », par cet article signé de Mme Guérin, la correspondante locale du journal :
Samedi soir dans la ravissante petite église de Saint-Éman avait lieu un concert exceptionnel que seule une cinquantaine d’amateurs éclairés étaient venus écouter. Dommage, les quatre solistes ont offert une magnifique prestation a cappella et auraient mérité un public plus nombreux.
Au programme des chants polyphoniques de musique religieuse espagnole dans la tradition mariale du XVIe siècle.
Au cours de la première partie Isabel Alvarez, soprano ; Claudio Cavina, alto ; Josep Benet, ténor et Josep Cabre, baryton ont interprété des chants plutôt « classiques » (Salve Regina, Ave Maria Stella, Ave Maria, Magnificat, etc.).
Mais la deuxième partie a permis d’entendre La Trulla beaucoup plus légère qui, sans perdre son côté religieux, s’inscrit dans le cycle de Noël en faisant « autant référence à l’enfant Dieu nouveau-né qu’à sa mère Marie. Loin de générer une musique grave ce mystère se vit dans la foi naïve et dans la bonne humeur dans une ambiance festive où l’on convie chacun – Vierge comprise – à chanter et à danser ».
Ce concert faisait partie d’une série de concerts réalisés en région Centre grâce au soutien du Conseil régional de la région Centre avec la participation des municipalités (ici, Christian Guyon maire de Saint-Éman), associations (ici, office de Tourisme d’Illiers avec Antoine Le Gravier) et personnalités locales (ici Marie-Antoine Monier).
À la fin du concert un bouquet de fleurs était remis à chaque soliste ainsi qu’à Marie-Fernande Ouvrard du Centre de Musique Ancienne de Tours grâce à qui ce concert a pu avoir lieu.
Puis toutes les personnes présentes dans l’église ont été invitées par la municipalité à partager une tasse de thé ou un verre dans une salle de la commune.
Le 19 octobre 2000, Marie-Antoine Monier prenait sa plume pour nous remercier de cette initiative qui l’avait enchanté, en nous relatant une anecdote comme il en avait l’habitude :
« Nous avons été très heureux de participer avec vous à ce concert si émouvant. L’un des chanteurs a fait remarquer que c’était la première fois qu’il dînait dans une salle de Conseil municipal sous l’œil attendri de Marianne ! Nous, la deuxième fois !! ».
Le dimanche 4 avril 2004, la municipalité de Saint Eman offrait, au sein de l’église, un concert « Voix et Clarinettes » avec l’ensemble vocal de Lèves « Cluster » dirigé par François Cornu, et l’ensemble de clarinettes d’Eure-et-Loir mené par Sylvie Baux.
À partir de 2006 l’église sera fermée pour de nombreuses années, des désordres importants au niveau de la chapelle Sud constituant un réel danger pour la sécurité des fidèles et des visiteurs. Les coups de burin des tailleurs de pierre allaient faire écho à l’envolée lyrique des pianistes jusqu’en 2014… année de la fin des travaux.
Dans le prolongement du Printemps Proustien du mois de mai 2019 célébrant le centenaire du Prix Goncourt décerné à Marcel Proust pour « À l’ombre des jeunes filles en fleurs », la comédienne Isabelle Mentré de la Compagnie du Temps Perdu avait choisi, le vendredi 19 juillet, la petite église de Saint-Éman, qui jouxte la source du Loir, chère à son cœur, pour une lecture théâtralisée mise en scène par Christophe David. Lecture d’une page d’Histoire à travers le mémoire émouvant écrit par Marie-Thérése-Charlotte de France sur sa captivité à la prison du Temple avec ses parents Louis XVI et Marie-Antoinette avant qu’ils ne soient conduits à l’échafaud.
Le 23 juillet 2019, le journal « L’Écho » publiait cet article :
Isabelle Mentré, une interprétation royale.
L’église de Saint-Éman a offert vendredi soir un cadre parfait à la lecture théâtralisée du Mémoire écrit par Marie-Thérése-Charlotte de France sur sa captivité et celle de sa famille à la prison du Temple réalisée par Isabelle Mentré. Elle a su trouver de bout en bout la sobriété et l’émotion qui convenaient à la restitution de ces écrits durs et bouleversants de la seule rescapée de la famille royale.
Toutes les initiatives sont les bienvenues pour mettre en musique et enchanter le site des sources du Loir… on laisse au temps le loisir d’inscrire et de faire résonner au sein de notre église de nouveaux arpèges et applaudissements.
Récital piano du dimanche 15 mai 2022
… Nos vœux ont été exaucés…
Le 15 mai 2022, un peu après 16 heures, les premières notes de la Sonate opus 90 de Ludwig van Beethoven résonnaient dans la petite église de Saint-Éman.
Un récital piano était proposé dans le cadre des célébrations du centenaire de la mort de Marcel Proust. Celui-ci faisait écho au concert aux chandelles commémorant le centenaire de la naissance de Marcel Proust donné en ce même lieu le 7 août 1971 par le duo Anne Capet-Proust, au piano, et Jean Chassaing, au violon.
… Cinquante et un ans après, la pianiste Hélène Bellanger (voir site internet) allait nous jouer « une palette de styles de l’époque proustienne et d’univers esthétiques différents » à travers le répertoire suivant :
Ludwig van Beethoven : Sonate opus 90, 2ème mouvement Rondo
Frédéric Chopin : 4ème Ballade opus 52
Charles Gounod : Veneziana
Camille Saint-Saëns : Mazurka opus 66
Gabriel Fauré : Préludes 3 opus 103
Emmanuel Chabrier : Habanera
Reynaldo Hahn : Le Rossignol éperdu/Hivernale/adieux au Soir Tombant
Claude Debussy : Reflets dans l’Eau/Poisson d’Or… « à l’image du reflet des ondes à la surface de la source du Loir... la Vivonne chère à Marcel Proust»
Entre chaque morceau, des textes de Marcel Proust étaient lus par Rémy Goudron.
Hélène Bellanger se définit par la citation de Claude Debussy qu’elle a fait sienne :
« La musique doit humblement chercher à faire plaisir, l’extrême complication est le contraire de l’art ».
Tout au long du répertoire qu’elle a interprété, son jeu fluide et gracile en sera la plus belle démonstration…
À l’issue du concert, après la remise d’un bouquet de fleurs à la pianiste par Michèle Cat, maire de Saint-Éman, les mélomanes étaient invités à suivre une nouvelle partition celle des bouchons du cidre percheron sous le barnum qui avait été dressé sur la prairie de l’église pour partager un verre de l’amitié accompagné de pâtisserie « maison » dont la légendaire madeleine de Proust…
L’artiste plasticienne québécoise, Carole Simard-Laflamme (voir Wikipédia) qui nous faisait l’honneur d’être à nos côtés à l’occasion de son passage à Illiers-Combray pour les journées proustiennes, demandait à chacun d’illustrer des « paperolles (*) » qu’elle souhaite réutiliser en ces mêmes lieux dans une prochaine exposition envisagée pour 2024 à l’occasion d’un retour en France. C’est avec plaisir que la pianiste Hélène Bellanger s’est prêtée à l’exercice… « entre Passion’Éman, À la Folie, Poisson d’or et Reflets dans l’Eau…. ».
(*) NDLR : Extrait de l’Expo BnF, Proust, l’écriture et les arts : « Comment ne pas s’émouvoir devant les milliers de pages saturées d’ajouts et de corrections, écrites dans la hâte de tout dire, et augmentées à la fin de l’œuvre des fameuses "paperoles" interminablement collées les unes au bout des autres ? ».
Vers 18 heures, le miracle de la Saint-Éman allait se réaliser malgré les sceptiques… En cette période de sécheresse, la pluie demandée vingt-quatre heures plus tôt lors de la procession tombait à verse sous nos yeux ébahis… avec une force telle que les grêlons s’invitaient et se mêlaient aux généreuses gouttes d’eau… tambourinant sur la toile tendue du barnum, tam-tam faisant écho et ponctuant les dernières notes des « Reflets dans l’Eau » de Claude Debussy… tous aux abris !
Au printemps… les notes des 30 ans de JAZZ de MARS
résonnent dans l’église de Saint-Éman…
La programmation de la 30e édition de Jazz de Mars, festival profondément ancré dans le département d’Eure-et-Loir, permet de faire venir une musique populaire et des noms du jazz dans de petites communes et des lieux patrimoniaux insolites…
Le dimanche 7 avril 2024, à 16h30, les amateurs de jazz de la région étaient invités à écouter le Duo Fines Lames dans le chœur de l’église de Saint-Éman, duo original : accordéon/vibraphone composé de Marimba Florent Sepchat et de Renaud Détruit.
Les lames de l’accordéon répondaient harmonieusement à celles du vibraphone. De fines lames soufflées et frappées donc qui se croisaient et s’entrecroisaient pour nous tricoter une nouvelle trame de l’univers musical de Dave Brubek avec, pour les néophytes, des clins d’œil fort appréciés à Claude Nougaro, et à la musique du film À bout de souffle de Jean-Luc Godard.
La prestation a été chaleureusement applaudie par les nombreux spectateurs qui ont été invités à la séance dédicace qui clôturait l’après-midi récréative.
© Photos / Vidéo C.Guyon 07/04/2024