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Affiche de la fête patronale de Saint-Éman les 14-15 mai 2022

Samedi 14 mai

  • Inauguration du site Internet

"Patrimoine, Histoires, Légendes de Saint-Éman"

Le 14 mai 2022 allait concrétiser un projet maintes fois évoqué depuis la fin des années 1980 avec Marie-Antoine Monier, notre passionné érudit du Pays de Combray et de la Haute-Vallée du Loir, à qui le site internet est aujourd’hui dédié.

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Bien sûr à l’origine l’histoire et le patrimoine du village de Saint-Éman n’étaient pas destinés à s’afficher sur vos écrans mais plutôt à s’offrir à votre lecture sous la forme d’une traditionnelle monographie… un livre entre les mains. Il faut vivre avec son temps… mais l’un n’empêche pas l’autre et à l’avenir selon l’intérêt porté à certains sujet traités dans le site, des fascicules pourront être édités.

Affiche réalisée par Michel Thoumine, des Châtelliers-Notre-Dame

14 mai 2022 devant la mairie de Saint-Éman
Christian Guyon présentant le site Internet

Devant la mairie de Saint-Éman, de g. à dr. : Alexis Robin (Sénateur suppléant), Brigitte Guyon (Adjointe), Michèle Cat (Maire), Christian Guyon (Président Assoc. Histoire et Patrimoine de Saint-Éman) et Jean-Michel Thuriault (secrétaire-trésorier de l’association, et webmaster du site internet).

À droite, dans la salle des fêtes, Christian Guyon dévoile les contours du site Internet.

© Gabiel Gagnant (La Gazette Beauce, Perche et Thymerais)

Jean-Michel Thuriault, à juste titre, et constatant de mon côté la justesse de ses propos au fil des jours, m’a incité à faire de ce long travail de recherches et de transcription d’archives un véritable outil d’échanges inter-générationnels via un site internet qui vivra et s’enrichira des témoignages qu’il suscitera.

 

En effet, mon humble mission de passeur de mémoire m’a amené patiemment et avec ténacité à pérenniser les documents oubliés parfois en très mauvais état de conservation, pour les partager entre personnes intéressées et passionnées par la vie d’un petit village au fil des siècles et permettre aussi à certains de retrouver leurs racines familiales. Les premières réactions après l’inauguration du site internet répondent à cet objectif initial et donne du sens à la démarche entreprise.


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Le samedi 14 mai 2022, la salle des fêtes de Saint-Éman accueillait plus de quatre-vingts personnes.  La salle vide résonnant de nos pas affairés de la veille allait faire écho aux conversations enjouées de nos visiteurs…

 

Des familles qui avaient marqué l’histoire de Saint-Éman étaient représentées en nombre à l’image des  familles Choquet, Sotteau… Dans l’assistance se côtoyaient des habitants du village, des élus de la région, des « émanois d’adoption et de cœur »… sans les nommer tous afin que ce préambule  ne prenne pas des allures de litanie d’un discours d’homme politique en campagne…

Salle des fêtes de Saint-Éman (Eure-et-Loir)

© Thibault Baton (Il Disegno)

Les différentes rubriques ont été survolées afin de permettre à chacun de découvrir celles qui pourraient titiller leur curiosité. « Ce site est comme une supérette, faites-y vos courses, prenez ce qui vous intéresse… vous y trouverez du frais et aussi un rayon de surgelés »… entre autres un article en promotion avec une date de péremption au 15 mai 560, à consommer sans tarder !

 

La convivialité du moment a laissé la place à l’émotion en évoquant le souvenir de Marie-Antoine Monier, le « Don Quichotte » du Pays de Combray, en la présence de son épouse Jeanne, et de sa fille Florence, assises à côté de Mireille Naturel, notre proustienne de référence. Le visage d’Henri Choquet s’est aussi affiché en cet après-midi ainsi que celui de la dernière institutrice de Saint-Éman en 1960, Françoise Taffoireau.

Thibault Baton (Il Disegno) est invité à présenter son coup de cœur pour la vallée du Loir qui fera l’objet d’un livre à paraître cette année : « c’est l’histoire d’un mec qui arrive de Bretagne… qui a mis un pied dans l’eau, puis deux pieds dans l’eau du Loir... ». Il annonce aux personnes présentes la naissance d’une nouvelle marque « Boire le Loir » pour mettre en lumière l’esprit de la Vallée du Loir et la création à Sargé-sur-Braye (Loir-et-Cher) d’une cave pour « savoir goûter le territoire ».

Si cette journée d’inauguration du site internet, et sa présentation au public est l’aboutissement d’un long projet, chronophage certes, mais à l’aventure humaine riche et passionnante, elle signe aussi le début d’une interaction entre générations, d’un partage entre des personnes qui partagent les mêmes passions, les mêmes centres d’intérêts favorisant de belles rencontres dans un lieu de mémoire champêtre… avec des visites guidées et des animations qui n’attendent que vous !

Aux premiers instants de la présentation du site, certains ont retrouvé d’anciens collègues de travail prolongeant une collaboration d’antan, d’autres ont reconnu des camarades d’école perdus de vue depuis des décennies, et certains se retrouvaient assis à côté d’anciens voisins du temps de leur enfance…

Collègues et retraités Groupama Centre Manche à Saint-Éman

de g. à dr. : Jean-Michel Thuriault, Frédéric Gouache, Didier Guimiot, Isabelle Le Metté, Christian Guyon. Actifs et retraités de Groupama Centre Manche.

© C. Guyon, B. Grenu.

À l’issue de la présentation du site internet, la toute jeune association Histoire et Patrimoine de Saint-Éman a été présentée au public. Sa création sera actée le mardi 17 mai (*) par la parution de l’annonce légale dans le Journal Officiel. L’association créera du lien entre les différents adhérents en assurant des animations autour du patrimoine local et en apportant diverses informations thématiques au fil des mois… pour que vive le site.

(*) NDLR : cela n"était pas encore entériné au jour de cette réunion

Après 17 heures, les participants à la réunion étaient tous cordialement invités à rejoindre le barnum (*) pour partager le verre de l’amitié avec les premiers pèlerins arrivés pour la procession « ressuscitée » de la Saint-Éman prévue à 18 heures avec l’abbé Olivier Monnier… une autre page à écrire.

 

(*) NDLR : Barnum gracieusement prêté par la commune de Mottereau et livré par son maire en personne, Patrick Martin, au volant de son tracteur de « collection ».

Patrick Martin, maire de Mottereau, au volant de son tracteur de collection prêté gracieusement
  • Messe et procession de Saint-Éman

procession

Pour mémoire la « résurrection » de la traditionnelle procession de Saint-Éman devait avoir lieu en mai 2021. La pandémie avec ses mesures sanitaires de distanciation sociale avait conduit l’évêché à annuler cette manifestation en nous invitant à la reporter cette année. 

Procession de mai 1963 avec l’abbé Bougard
Procession de mai 1963 avec l’abbé Bougard
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© Archives M.A. Monier

Nous allons dès maintenant lever toute confusion, et répondre aux questions sur la date de la dernière procession à Saint-Éman. En cette journée du 14 mai 2022, nous réhabilitons la procession à l’image de celle qui perdura jusqu’en mai 1963, avec l’abbé Bougard, à l’époque du concile Vatican II initié par le pape Jean XXIII.

Détail bannière de procession à l’effigie de saint Éman

© Archives M.A. Monier

Dans le passé, et depuis le XVIe siècle au moins, le prêtre procédait à l’immersion, à trois reprises, soit du buste du saint, soit du bâton de procession avec la statuette de saint Éman dans la fontaine votive, à la source du Loir. Après quelques années d’interruption, le pèlerinage reprit le 23 mai 1971 sur l’initiative de la municipalité conduite par M. Gérard Courteil, maire. Le curé Brossier avait accepté de conduire la procession dans l’enceinte de l’église se refusant toutefois à se rendre à la fontaine votive et d’y pratiquer le rituel de l’immersion. On pouvait lire le lendemain dans le journal local : « Les gens n’étaient pas contents ». Le pèlerinage, dans cette configuration « allégée », fut pratiqué quelques années en marge de la kermesse annuelle du village, une fête populaire appréciée. Puis l’église fut fermée entre 2006 et 2014 par arrêté de mise en péril du public, de longs travaux s’imposaient...

 

À la fin de l’année 2020, l’abbé Olivier Monnier à l’écoute de la nouvelle municipalité élue, acceptait de faire revivre la traditionnelle procession. L’initiative a été approuvée par l’évêque Philippe Christory lors de sa venue à Saint-Éman le 22 janvier 2022.

 

Les alertes « canicule » lancées par Météo-France ces dernières semaines allaient renforcer l’actualité de la procession de Saint-Éman vouée à notre saint pluvieux.

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La petite église n’avait pas connu une telle affluence depuis bien longtemps ! Une centaine de personnes avait pris place entre autres dans les bancs clos devant un autel fleuri et illuminé de cierges. L’abbé Monnier appelait les pèlerins à le rejoindre à la célébration de l’office en tirant sur la corde de la cloche, écho sonore qui se répercutait dans l’écrin bucolique du site des sources du Loir…

 

Dans l’assistance, on pouvait entendre : « gamin, on venait à la procession de saint-Éman, c’était la tradition, Y’avait du monde ! », « Les grands-parents m’en ont parlé plus d’une fois de la procession de Saint-Éman »,  « C’est bien que ça reprenne, les gens ont besoin de se retrouver après la Covid »,…

Abbé Olivier Monnier le 14 mai 2022 à Saint-Éman

L’abbé Monnier, au début de l’office, rappela les missions d’évangélisation de saint Éman parti de Cappadoce, et son martyre en ces terres de Saint-Éman le 16 mai 560…

 

Précédée de la bannière, des trois bâtons de procession et du buste de saint Éman, les pèlerins, en procession, firent le tour de l’église en entonnant le chant : « Dieu, nous te louons ».

Abbé Olivier Monnier le 14 mai 2022 à Saint-Éman
Textes pour la messe et la procession de la saint Éman le 14 mai 2022

À gauche, la sortie de l'église - à droite la déambulation autour de l'église  © JM.Thuriault

Le cortège sortit ensuite de l’enceinte de l’église pour se diriger vers la fontaine votive, où l’abbé, respectant le rituel, plongea par trois fois le bâton de procession. Nombreuses étaient les personnes, aux aguets, prenant des photos de cette tradition retrouvée en ce lieu marqué du sceau d’ « À la recherche du temps perdu »…

L’assemblée fut invitée ensuite à regagner l’église pour la bénédiction, appelée par la cloche « Marie-Antoinette » qui  résonnait à nouveau...  la corde activement actionnée par un pèlerin...

Immersion du bâton de procession dans la fontaine votive © JMThuriault

Le retour des pèlerins dans l'église © JMThuriault

Ce fut un joli moment de communion. Il suffisait de voir, autour de nous, les visages satisfaits et souriants… pour beaucoup cette procession de Saint-Éman aujourd’hui inespérée appartenait au passé, définitivement tombée dans l’oubli… mais entre gens de bonne volonté rien d’impossible… la preuve !

"Marie-Antoinette", la cloche de l'église de Saint-Éman
La corde de la cloche de l'église de Saint-Éman, actionnée à nouveau à cette occasion

Galerie photos de la procession du 14 mai 2022 © Thibault Baton « Il Disegno ».

Chacun regardait le ciel, hasardant quelques pronostics : « La pluie va venir ou pas ? », « Avec le réchauffement de la planète… la pluie n’est pas pour demain ! », « On en aurait bien besoin, c’est sec comme tout ! », « On verra bien si saint Éman a entendu nos prières ! ».

 

Personne n’avait pris la précaution de se munir d’un parapluie pour la fin du pèlerinage doutant peut-être de l’intercession de notre saint pluvieux... Pourtant, ... ! Mais il faut laisser le temps au temps… Dans l’immédiat l’heure était venue de partager tous ensemble un verre de l’amitié en toute convivialité avec l’abbé Monnier ravi de cette nombreuse assistance et de l’engouement témoigné par tous les participants.

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Le week-end festif proposé par la commune de Saint-Éman n’était pas terminé… Un récital de piano était proposé le lendemain… la pluie pouvait attendre un peu…

Pour ceux qui se demandent encore si les prières faites au saint pluvieux ont porté leurs fruits, et si sa réputation est justifiée, nous les invitons à lire l’article consacré au récital piano donné le lendemain, dimanche 15 mai…

Récital piano d'Hélène Bellanger le 15 mai 2022 en l'église de Saint-Éman

Encouragés par les témoignages des uns et des autres, nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer, en accord avec l’abbé Monnier, que la prochaine procession de Saint-Éman aura lieu le samedi 13 mai 2023 à 18 heures. À vos agendas !

La presse locale en a parlé...

L’Écho républicain a d'abord rapidement consacré un entrefilet à la procession… aussi mince que le filet d’eau à la sortie de la source du Loir en cette période de sécheresse...

Article de L'Écho républicain du 20 mai 2022

Puis notre fête de Saint-Éman des 14-15 mai a trouvé à nouveau écho dans... l'Écho Républicain, puisqu'un article plus étayé y est paru le 28 mai.

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Enfin, c'est le Journal des Vallées (Journal des Paroisses La Bonne Nouvelle en Val de l'Eure et Notre-Dame du Combray) qui revient sur cet événement dans son n°84 du mois de juin.

Journal des Vallées, n°84, juin 2022

Il convient d'apporter quelques précisions et rectifications par rapport à cet article :

- Christian Guyon est conseiller municipal, président de l'association histoire et patrimoine, l'adjointe au maire étant Brigitte Guyon,

- C'est le bâton de procession du saint qui a été immergé et non pas la statue en bois polychrome,

- Le martyr de saint Éman remonte au VIe siècle et non pas au XVIe.

Article de l'Echo Républicain du 28 mai 2022

Dimanche 15 mai

 

  • Des voitures anciennes prennent un bain de jouvence aux sources du Loir…

voitures

En marge des manifestations proposées à l’occasion de la fête patronale de Saint-Éman, le Grand Gîte des Jonquilles, à Villiers-Saint-Orien, a organisé un rallye touristique de voitures anciennes et de collection avec un arrêt programmé le dimanche 15 mai 2022 à midi aux sources du Loir afin d’ y partager un convivial apéritif… et laisser refroidir les moteurs.

Les bouteilles de rosé et de pétillant avaient été mises au frais dans la glaciaire de la voiture-balai… mais on avait oublié les verres ! Les organisateurs s’en sont allés toquer aux portes des émanois pour quémander quelques salvateurs gobelets.

L’église et les sources du Loir ont été sommairement présentées par Christian Guyon, une présentation voulue rapide pour ne pas faire baisser la moyenne des bolides. Le bélier hydraulique a de nouveau suscité bien des questions et des envieux… les conducteurs aimeraient faire tourner leur moteur en faisant le plein d’eau du réservoir… surtout pour la Buick qui consomme ses 30 litres au 100 kilomètres.

Il fallait reprendre la route… la vingtaine de véhicules stationnés devant la mairie reformait le convoi dans la rue principale du village occasionnant un embouteillage comme on en voit peu à Saint-Éman ! Certaines voitures, avec des valises sanglées sur leur galerie, donnaient un petit air de départ en vacances et rappelaient la période des premiers congés payés et les vacances de M. Hulot. La circulation bloquée, les moteurs ronronnants, quelques coups de klaxon, avec des  éclats de voix malgré tout enjoués n’étaient pas sans rappeler le fameux bouchon de Nogent-le-Rotrou et les conseils de Bison futé… toute proportion gardée.

 

Une sorte de répétition peut-être avant le rassemblement prévu le 26 juin 2022, organisé par l’Écurie Perche Rétro Auto Sport, célébrant le 2e bouchon de Nogent comme dans les années 65-70… mais à Nogent-le-Rotrou…

Ce n'est pas la première fois que Saint-Éman voyait passer des véhicules anciens. Le Tacot Club du Ronsard était venu le 10 avril dernier, présentant - entre autres - une remarquable Hotchkiss de 1933...

L'affiche du 2e Bouchon de Nogent
JourneesProustiennes

Dimanche 10 juillet

 

  • Les Journées des Rencontres Internationales Proustiennes d’Illiers-Combray font une halte à Saint-Éman

Dans la programmation des Journées des Rencontres Internationales Proustiennes d’Illiers-Combray, le village de Saint-Éman, du côté de Guermantes, avait été retenu dimanche 10 juillet 2022 pour être le théâtre d’un pique-nique champêtre à l’image d’un déjeuner sur l’herbe d’Édouard Manet…

Le programme des Journées Internationales Proustiennes d'Illiers-Combray, juillet 2022

Vers 12 h 30, Michèle Cat, maire de Saint-Éman et Christian Guyon, président de l’association Histoire et Patrimoine de Saint-Éman, ont ainsi accueilli sur le site des Sources du Loir une quarantaine de participants.

 

Le repas, dans ce cadre bucolique des sources de La Vivonne, réunissait les adhérents et les bénévoles de l’association ARIPIC, organisatrice de la manifestation, présidée par Mireille Naturel en partenariat avec le Comité de Jumelage d’Illiers-Combray présidé par Marc Enaux.

 

Était présente également Carole Simard-Laflamme, plasticienne québécoise, qui nous avait déjà honorés de sa venue lors des journées de la Saint-Éman en mai dernier. Elle proposait à Illiers-Combray à l’occasion de ces Rencontres Internationales, une exposition sur le thème : « La grande paperole - Un fragment de l’autre ».

 

Après les mots de bienvenue, Carole Simard-Laflamme proposait à Michèle Cat, Maire, de déchirer symboliquement une page de son ouvrage « Les Robes du Temps » et d’en faire une boule de papier, geste qu’elle a proposé de répéter aux personnes qui l’entouraient. Nous allions comprendre, par la suite, du moins l’auteur de ces lignes, que l’artiste répondant à l’inspiration des lieux allait réaliser sur la prairie de l’église un cercle de boulettes de papier constituant une nouvelle auréole en offrande à notre saint Éman.

 

Un fragment de la composition « Les Robes du Temps », exposée dans plus de 80 expositions à travers le monde,  a été remis par l’artiste plasticienne au Président de l’Association Histoire et Patrimoine de Saint-Éman. 

Une visite guidée de l’église a ensuite été proposée par Christian Guyon, avec un arrêt particulier sous le « caquetoire » offrant la possibilité d’illustrer l’endroit par la lecture de quelques lignes   extraites de l’ouvrage de Jacques Darriault « Proust, la relativité des espaces et des temps » évoquant le « porche de Saint-André-des-Champs »…

 

L’appétit venant, l’esprit fut quant à lui, sustenté par des lectures d’extraits de l’œuvre littéraire de Marcel Proust, une mise en bouche pour la déambulation polyphonique du Pré Catelan à Illiers-Combray proposée l’après-midi même.

Les pèlerins proustiens s’en sont allés, enchantés par les lieux, poursuivant leurs pérégrinations et promettant de revenir se ressourcer sur les bords de La Vivonne… au Temps Retrouvé…

Mardi 12 juillet

 

  • Une visite insolite à Saint-Éman.

chevalpercheron

Il y a des décennies qu’un cheval percheron n’avait mis les sabots sur les terres de Saint-Éman !

 

Le 12 juillet 2022, un percheron à la robe blanche, Chook (prononcez « Tchouk »), âgé de 10 ans, tire une roulotte colorée jusqu’à l’étang Choquet où il trouve fraîcheur, et herbes tendres.

Un cheval percheron en visite à Saint-Éman

Un jeune couple a entrepris un périple depuis près de trois ans. Lui est breton, elle, normande. Ils s’accordent sur tout sauf sur la situation géographique et régionale du Mont-Saint-Michel. Le sujet est tabou !

 

Le chemin les a d’abord menés jusqu’à Bilbao, au pays basque espagnol où ils ont abandonné l’idée de poursuivre jusqu’au Portugal. Le caractère du percheron s’accommodait peut-être mal avec celui des autochtones ibériques ! Ou tout simplement l’âpreté du relief à l’approche des picos de europa leur a sagement conseillé de rejoindre les plaines de France et de Navarre…

 

Ces nomades des temps modernes, chantres de liberté, ont, ces derniers temps, rallié le Loir au niveau de Durtal pour le suivre en aval jusqu’à Cloyes. Ils rejoignent aujourd’hui sa source à Saint-Éman sur les conseils avisés d’une voisine de Méréglise qui les avait hébergés la veille et qui, dans le passé, venait laver son linge au lavoir de Saint-Éman.

L’attelage restera à Saint-Éman quelques jours avant de reprendre la route en direction de Saint-Georges-sur-Eure, basculant vers le bassin de la Seine, avec l’idée de rejoindre plus tard la Belgique. Le couple s’arrêtera en Champagne pour y faire les vendanges, histoire de remplir leur maigre escarcelle.

 

Un cheval percheron sera venu en ce mois de juillet 2022 à Saint-Éman fouler les terres de ses ancêtres, désormais emblème du Parc naturel régional du Perche… et demain ses pas lourds et pesants soulèveront la poussière qui s’envolera comme l’image de ce cheval de caractère présent dans les fermes voisines au siècle dernier avec, en écho les coups du marteau à forger du maréchal-ferrant...

Emblême du Parc naturel régional du Perche

Début août

 

  • Saint-Éman fait la couverture !

PlanPatrimoine
Couverture du dossier du nouveau plan de subventions 2022-2025 du CD d'Eure-et-Loir
Couverture du dossier du nouveau plan de subventions 2022-2025 du CD d'Eure-et-Loir
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Début août 2022, 365 maires du département de l’Eure-et-Loir recevaient une lettre signée par Christophe Le Dorven, président du conseil départemental.

 

Ce courrier présentait le dossier du nouveau plan de subventions 2022-2025 en faveur de la restauration des églises et du petit patrimoine remarquable constituant l’identité des communes euréliennes : lavoir, monument aux morts, pompe,…

 

Dans cette communication à destination des collectivités territoriales, le village de Saint-Éman est particulièrement mis à l’honneur par une vue aérienne inédite du site des « Sources du Loir », illustrant la couverture du dossier portant aussi le sigle de la préfecture d’Eure-et-Loir.

 

La photo prise par un drone en juin 2022 permet de noter les derniers travaux effectués sur le site, à savoir le remplacement de la vanne du lavoir et l’élagage de l’érable qui était envahi par de nombreuses boules de gui, plante parasite, se nourrissant de la sève de l’arbre.

 

Cette illustration permet à notre petit village de 98 habitants d’être ainsi honoré et de gagner en visibilité auprès d’élus ressortissants de bassins de vie plus éloignés, tels ceux du Drouais, du Dunois… et à nos lecteurs de « prendre de la hauteur » et de partager cette vue insolite du site des « Sources du Loir » avec son lavoir tout en gardant les pieds sur terre.

jp2022

dimanche 18 septembre

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  • Journées du patrimoine : les "trois rescapés" de Saint-Éman

L'Écho Républicain - 13 septembre 2022

À l’occasion des journées du patrimoine, l’association Histoire et Patrimoine de Saint-Éman avec le soutien de la municipalité organisait le dimanche 18 septembre à 15 heures, une visite guidée sur le thème des « Trois rescapés de Saint-Éman ».

 

L’Écho Républicain, par deux entrefilets publiés les 13 et 16 septembre, informait les lecteurs de cette visite où nous avions volontairement laissé planer le mystère sur le thème choisi.

L'Écho Républicain - 16 septembre 2022

À l’heure dite, une quinzaine de visiteurs se présentait devant le perron de la mairie, accueillis par Michèle Cat, maire, et Christian Guyon, président de l’association. On retrouvait des visages familiers ayant une complicité particulière avec le petit village de Saint-Éman et d’autres personnes  encouragées par le bouche à oreille. Une belle occasion pour Jean-Michel Thuriault, venu en voisin du Mans, également secrétaire-trésorier de l’association, de rappeler l’objet de celle-ci : « Sauvegarde et mise en valeur du patrimoine historique, culturel, architectural et environnemental de Saint-Éman ».

 

Après avoir indiqué aux visiteurs que les trois rescapés étaient des éléments de notre patrimoine local à (re)découvrir… nous avons emprunté le tunnel de charmille pour trouver et prendre des nouvelles de nos rescapés.

Le premier a pour nom « Le chêne du Roi Soleil », un arbre magnifique de 350 ans ayant pris racine vers 1670 sous le règne de Louis XIV. À cette époque le seigneur des lieux s’appelait René du Mouchet de la Mouchetière. Ce chêne pédonculé a été inscrit en juin 2022 dans l’inventaire des arbres remarqués du Conseil départemental.

 

Ce chêne séculaire fait figure de rescapé car il échappa le 15 février 1856 à l’abattage des arbres de haute futaie aux abords de l’église. Sa stature de chêne bâtard avec ses deux troncs charpentiers lui a épargné les coups de hache fatals des bûcherons. Ce qui fait dire à certains visiteurs : « Il faut parfois être différent des autres pour sauver sa peau »... 

 

Dans une bonne ambiance, les visiteurs se sont livrés à quelques travaux pratiques : mesurer la circonférence de l’arbre en se tenant par les mains, calculer sa hauteur avec la « croix de bûcheron ». Leur curiosité a également était émoustillée par la présence des « faiseuses de veuves » et par le bourrelet en forme d’essaim de guêpes fossilisé.

Autour du chêne du Roi-Soleil à Saint-Éman
Devant le chêne du Roi-Soleil à Saint-Éman
Devant le chêne du Roi-Soleil à Saint-Éman
Le bélier hydraulique de Saint-Éman

Quel peut bien être le deuxième rescapé ? Le groupe de visiteurs a ensuite été guidé vers le bélier hydraulique. Après avoir rappelé la genèse de l’invention des frères de Montgolfier jusqu’à sa fabrication en 1876 par les ateliers d’Ernest Bollée au Mans, on évoqua la résurrection du bélier hydraulique en 1987 sous l’impulsion de Gérard Courteil, Henri Choquet et Raymond Millet, réparateur de machines agricoles à Illiers. Le bélier hydraulique oublié depuis plus d’un siècle a été déterré et installé sur le site des Sources du Loir pour s’offrir au regard intrigué des visiteurs « Ce bélier, quel drôle d’animal ! ».

Le bélier hydraulique de Saint-Éman
Le bélier hydraulique de Saint-Éman

Quelques visiteurs souhaitaient secrètement que le troisième rescapé soit niché au cœur de l’église habituellement fermée, espérant que ces journées du Patrimoine soient une belle occasion de pousser la porte massive de l’édifice afin de découvrir toute son authenticité et ses petits secrets…

 

Pour clore cette trilogie intrigante, et à la satisfaction des visiteurs, nous avons effectivement regagné l’église. Le troisième rescapé, « rescapée » devrions nous dire, s’y cache en effet… il s’agit de la cloche baptisée « Marie-Antoinette » qui a été refondue en 1871 dans les ateliers Bollée au Mans afin d’y graver le nom de la dernière lignée des châtelains, la famille de Goussencourt.

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En 1789, au moment de la Révolution française, la cloche de l’église de Saint-Éman a échappé à l’appétit et à la colère des « sans-culotte » qui ont décroché plus de 100 000 cloches dans le royaume, et en ont fondu près de 10 000 pour en faire des canons ou fabriquer des pièces de monnaie avec le fameux « métal de cloche ».

 

Aujourd’hui, la cloche « Marie-Antoinette » va encore se soustraire au regard des visiteurs, dissimulée dans le clocher à l’accès rendu dangereux par une simple échelle au-dessus du vide. Si on ne peut la voir, on peut l’entendre à l’occasion notamment du pèlerinage au mois de mai célébrant le martyre de notre saint patron comme cela fut le cas cette année, le samedi 14 mai plus précisément, avec la participation d’une centaine de pèlerins. Mais cette frustration fut de courte durée car les visiteurs, les yeux levés, ont pris plaisir à admirer le travail des charpentiers dans la mise en œuvre du « tabouret » dont les quatre poutres avec tenons, mortaises et chevilles supportent toute l’ossature du clocher.

La cloche "Marie-Antoinette" à l'intérieur de l'église de Saint-Éman

La visite s’est terminée vers 16 h 30… mais nous n’allions pas pour autant refermer la porte de l’église, car au fil de l’eau une vingtaine de nouveaux visiteurs se présentaient dans l’église, profitant des Journées du Patrimoine pour découvrir dans la région les édifices fermés le restant de l’année en effectuant un circuit découverte. Les personnes venaient principalement de Châteaudun, Voves, Frazé… et plusieurs projetaient déjà, sous le charme des lieux, d’organiser une sortie l’année prochaine pour différentes associations culturelles et sportives.

Fin septembre

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  • Une bouquinerie dans l'abribus !
     

Notre premier « commerce équitable », ouvert 24h/24 et 7j/7, gratuit et en libre service.

bouquinerie
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Fin septembre, notre petite construction faisant office de lavoir/abri-bus, située sur le square Gérard Courteil, rue Guermantes, s’est parée d’une boîte à livres « La Bouquinerie » avec le précieux concours de Jean-Claude Cat.

Pour parodier une citation chère à Lagardère, nous pouvons dire qu’à Saint-Éman « Si tu ne viens pas aux livres, les livres viendront à toi ».

 

Quelques jours après la rentrée des classes, les livres ont fait l’école buissonnière en prenant place sur des rayonnages flambant neufs. Ils s’inscrivent désormais dans le décor de nos scolaires qui attendent le bus au petit matin. Ces ouvrages de tout genre tentent avec pugnacité de s’imposer et de résister à l’invasion des écrans, véritable addiction de notre jeunesse.

 

Désormais à Saint-Éman, « Je bouquine, tu bouquines, il bouquine,... », est un verbe qui se conjugue à tous les temps, et par tous les temps aussi sous notre petit abri de tuiles traditionnelles.

 

Avec l’œuvre de Marcel Proust « À la recherche du temps perdu » le village de Saint-Éman, du « Côté de Guermantes », est entré depuis quelques décennies dans le paysage littéraire sous le nom de « Saint-André-des-Champs »…. Il convenait de se mettre à la page en offrant aujourd’hui un lieu consacré à la lecture.

 

Avec notre nouvelle boîte à livre, vous êtes invités à musarder sur le site des Sources du Loir, ou vers  l’étang et le pré-eau... un livre à la main, pour votre propre plaisir ou pour une lecture à partager avec vos petits-enfants à l’occasion de prochaines vacances scolaires.

« Quand je pense à tous les livres qu’il me reste à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux. »

 

Jules Renard

Lectorale K.622

Samedi 22 octobre

  • K.622, une « lectorale » par le Théâtre du Détour

sur le site des sources du Loir

Flyer Lectorale K.622 de Christian Gailly

K.622 !!! Serait-ce le nom de code d’un ancien agent du KGB ? La question à peine posée résonnent déjà à nos oreilles quelques notes au tempo allegro de l’énigmatique K.622, concerto pour clarinette de Wolfgang Amadeus Mozart. « Je sais que tout le monde le sait mais je le dis pour ceux qui peut-être ne le savent pas et aussi pour ceux qui le savent afin qu’ils sachent que je le sais aussi... ».

K.622 c’est aussi le titre d’un roman de Christian Gailly, le Buster Keaton de la littérature. Une « lecture de chambre » à découvrir avec Antoine Marneur et Bruno de Saint Riquier, duo de comédiens élégamment vêtus de noir, réunis derrière leurs pupitres, pour une partition teintée de dérision sur un rythme enlevé.

 

Au printemps 2022, la mairie de Saint-Éman, comme toutes les communes du département, recevait un courrier de la Direction du patrimoine culturel du Conseil départemental d’Eure-et-Loir pour candidater afin d’accueillir une proposition artistique dans le cadre du dispositif Arts en scène. Un dossier fut complété et renvoyé au service concerné, sans trop y croire il faut bien l’avouer devant le nombre de potentiels candidats et la taille de notre commune qui offrait peu de moyens techniques pour de telles prestations.

Christian Guyon, président de l'association Histoire et Patrimoine de Saint-Éman, accueillant les comédiens Antoine Marneur et Bruno de Saint Riquier

Le 5 juillet 2022, un courrier nous informait que Saint-Éman avait été retenu pour participer  à la saison 2022-2023 des Arts en Scène. Nous étions invités à nous rapprocher de la compagnie du Théâtre du Détour… Allaient s’ensuivre de chaleureux contacts avec les comédiens : une rencontre sur le site des Sources du Loir, et en avant-goût une représentation de K.622 à Chartres lors de l’inauguration du nouveau théâtre « le OFF ».

 

La date du samedi 22 octobre 2022 fut arrêtée pour une représentation en plein air à Saint-Éman… une belle journée automnale ensoleillée était espérée ! Nous pouvions être confiants, notre saint  patron nous a habitués aux miracles.

Le jour venu, … le soleil au zénith perçait de ses rayons la frondaison automnale mordorée du chêne du Roi Soleil sur le site des Sources du Loir où une trentaine de chaises étaient disposées pour accueillir un public intergénérationnel de 8 à 80 ans.

 

Après le mot d’accueil de Michèle Cat, maire de Saint-Éman, Bruno de Saint Riquier nous explique le sens d’une « lectorale » et de sa dimension harmonique celle de « l’oralité ». Il lève également le voile sur Christian Gailly, tantôt saxophoniste de jazz, psychanalyste, chauffagiste-plombier… entre bec, anche, neurones et tuyauteries, tout un univers !

 

Puis, place au spectacle.

Une représentation sous la lumière du soleil du chêne du Roi-...Soleil
Un décor naturel de rêve entre le lavoir et l'église
Un public attentif et réactif

Une nuit alors qu’il est au lit dans le noir et somnole la radio allumée, la musique de Mozart s’insinue dans la chambre et le réveille. L’émotion est si forte qu’il a peur de la perdre, de ne jamais pouvoir la revivre. Il se procure différents enregistrements de l’œuvre, les écoute, mais à chaque fois quelque chose manque, il ne retrouve pas le plaisir de cette nuit-là. Puis un jour il apprend que le concerto va être donné à Paris. Il décide de s’y rendre…

 

Et à partir de là... le public va être entraîné dans de rocambolesques hésitations, d’irrésistibles volte-face à partir de ce dramatique constat : « Mais je n’ai rien à me mettre ! » le tout sur un fond musical entre mouvements du concerto K.622, et les Quatre saisons de Vivaldi… récurrentes lors des mises en attente téléphonique.

Partage d'un verre de l'amitié, offert par la municipalité de Saint-Éman, sous le "caquetoir" de l'église
Partage d'un verre de l'amitié, offert par la municipalité de Saint-Éman, sous le "caquetoir" de l'église

Pendant une heure, nous allons être entraînés dans le dialogue et le jeu des comédiens à la gestuelle de chef d’orchestre ponctués par les rires du public. Spectacle immergé dans le théâtre de verdure des sources du Loir et dans les scènes de la vie ordinaire : au loin le bruit des tracteurs, et tout près les coassements des grenouilles et le chant des oiseaux.

 

Après avoir fait entre autres la connaissance de Jeannine, et de Lucienne, personnages truculents du roman, les dernières notes du concerto pour clarinette annoncent la fin de la représentation sous les applaudissements du public enthousiasmé… Nous sommes ensuite invités à partager un verre de l’amitié sous le « caquetoir » de l’église, le bien nommé. Entre deux tranches de brioche gourmande, les « Rendez-vous des Lectorales », Millésime 2022/2023, proposés par le théâtre du Détour sont dévoilés aux spectateurs.

 

Nous y serons, assurément !

Retrouvez ici le "pitch" de K.622

et toute la programmation 2022-2023 à Chartres des "Lectorales" du Théâtre du Détour

et du Théâtre de la Forge

© Chloé Roz & Jean-Michel Thuriault - octobre 2022

Découvrez ci-dessous quelques extraits  en images de cette "Lectorale"...

Fin novembre

Eurelien
  • Saint-Éman... refait la couv' !

Courant du mois d’août 2022, le Conseil départemental d’Eure-et-Loir, présidé par Christophe Le Dorven, illustrait son guide du « Plan Églises et Petits patrimoines » par une photographie du site des « Sources du Loir » de Saint-Éman contribuant ainsi à faire connaître ce petit village de 98 habitants.

"L'Eurélien magazine", couverture du n°80 sur le lavoir de Saint-Éman

Fin novembre, l’Eurélien magazine, la revue du Conseil départemental d’Eure-et-Loir, est distribué dans les mairies à l’attention du public, avec un encart spécial consacré « À la découverte du canton d’Illiers-Combray ». Le magazine arbore à nouveau une jolie illustration du site des « Sources du Loir » de Saint-Éman avec son lavoir en période de floraison des rosiers buissons. Une belle invitation à venir découvrir la commune entre Beauce et Perche qui propose plusieurs visites thématiques aux visiteurs via son association Histoire-Patrimoine de Saint-Éman.

"L'Eurélien magazine", couverture du n°80 sur le lavoir de Saint-Éman

En page 7 du magazine, nous pouvons lire une interview de Stéphane Bern évoquant l’action du Conseil départemental d’Eure-et-Loir en direction des églises et des lavoirs en rappelant aussi le rôle de la Fondation du patrimoine, « cheville ouvrière pour soutenir le patrimoine français dans toute sa diversité »… « Quand on aime l’Histoire, on ne peut pas la dissocier du patrimoine. On a forcément envie de sauver ces belles pierres qui racontent notre Histoire ».

L'édito de Christophe Le Dorven, dans le n°80 de "L'Eurélien magazine"

Dans le hors-série consacré au canton d’Illiers-Combray, les conseillers départe-mentaux Laure de La Raudière et Hervé Buisson présentent les multiples facettes de ce canton chargé d’histoire et empreint d’une forte dimension littéraire. Un territoire qui offre un cadre de vie idéal, verdoyant, apaisant, attractif…

Interview de Stéphane Bern dans le n°80 de "L'Eurélien magazine"

L’article nous invite à une découverte guidant nos pas des écluses de Louis XIV à la Maison de Tante Léonie, reliant ainsi les rivières de l’Eure et du Loir… du nord au sud au fil de l’eau. Nous pouvons y lire ces quelques lignes : « La visite se poursuit par Saint-Éman pour découvrir les Sources du Loir et la charmante église du village. C’est dans un cadre plein de charme que le Loir sort de son lit souterrain à côté du lavoir communal ».

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Samedi 10 décembre

Noël2022
La mairie de Saint-Éman parée à l'occasion des fêtes de Noël
  • Noël 2022 à Saint-Éman

Il y a eu les longues périodes de confinement dictées par la pandémie de la Covid-19 en début du mandat municipal dès le mois de mars 2020… et aujourd’hui se multiplient les consignes gouverne-mentales de sobriété énergétique.

Invitation de la municipalité de Saint-Éman au goûter de Noël

Malgré cela, à l’occasion des fêtes de Noël qui s’annoncent, la municipalité de Saint-Éman conduite par Michèle Cat, maire, n’entend pas renoncer aux moments de convivialité pour recréer du lien social au cœur du village.

Le samedi 10 décembre 2022, à 16 h, dans la salle de réunion de la mairie, les bénéficiaires des « colis des anciens » et des jouets pour les plus jeunes, étaient conviés à partager un goûter autour d’un sapin de Noël décoré, entouré de paquets-cadeaux.

 

En cette fin d’année, la commune remet 21 colis gourmands aux plus de 65 ans, et 10 jouets aux enfants de moins de 12 ans. Belle ambiance dans la salle municipale qui prend l’apparence d’une salle à manger à l’image d’une réunion de famille où les conversations vont bon train. « On se croirait à la maison ».

 

Un moment privilégié, intergénérationnel, où se côtoient Cléambre, un bébé de 9 mois, et les octogénaires du village, Pierre Rivet, 88 ans, et Léon Ridet, 82 ans. Ces derniers, avec quelques anecdotes, partent « À la Recherche du temps perdu » en fouillant dans leur mémoire entre deux petits gâteaux.

 

À la tombée de la nuit, les guirlandes lumineuses clignotent. Il est l’heure de rentrer, chacun repart avec son cadeau, satisfait de ces moments partagés, « On se revoit maintenant pour la galette ! »...

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© Christian Guyon - décembre 2022

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