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Délibérations des conseils municipaux

Période 1951 à 1975 :

Maires successifs :

  • Mary Duchêne

  • Gérard Courteil

Évolution du nombre d'habitants :

  • 1954 : 87

  • 1962 : 59

  • 1968 : 47

  • 1975 : 41

À partir de l’année 1950, au mitan du siècle, la paix revenue, et à l’issue de la longue période de rationnement alimentaire, à l’heure aussi du baby-boom, Saint-Éman, comme tous les villages de France, allait entrer dans l’ère dite des Trente Glorieuses, synonyme de croissance et de prospérité, marquée notamment par l’essor de la mécanisation des métiers de l’agriculture. Dans nos fermes, le tracteur  remplaçait le cheval, et... notre secrétaire de mairie était dotée de sa première machine à écrire. La population locale, quant à elle, allait inexorablement chuter avec seulement 41 habitants au recensement de 1975. L’exode rural faisait son œuvre… Le village se réduisait à la taille d’un simple hameau au risque de voir son nom s’effacer de la carte, et de perdre son identité si ce n’est son âme !

Désormais, dans notre monde rural, entre Beauce et Perche, le fils, la fille de la maisonnée n’allaient plus travailler comme leurs parents, grands-parents, à la louée... dans la grosse ferme du village où la main-d’œuvre était moins demandée et disparaissait : « Mon fils, ma fille, vous irez travailler à la ville, à l’usine ou dans les bureaux, y’a le SMIG et les congés payés maintenant, vous serez ben mieux que nous autres, vous serez moins à la peine ! ».

4 mars 1951

4 novembre 1951

Le conseil décide de voter l’indemnité de logement de M. Vasseur, instituteur, chargé des cours post-scolaire agricole pour les années 1949 et 1950.

Le conseil examine la question soulevée par le chauffage de l’école, le maire, Mary Duchêne,  expose que l’institutrice s’étant plainte que le poêle de l’école fumait et ne chauffait pas. Vu le peu de ressources de la commune, le poêle de la mairie sera mis à la place de l’ancien, ce poêle marchant bien, le conseil décide d’en rester là pour le moment, la saison étant à peu près terminée.

Pour la cérémonie du 11 novembre, le conseil décide la réunion de ses membres à 14 heures avec distribution de vin et gâteaux aux enfants.

Après demande des habitants des écarts de la commune le conseil émet le vœu de l’électrification de force motrice aux écarts de la Morinerie (l’installation du réseau sur la Morinerie est votée lors de la session du 9 décembre 1951).

1er août 1952

1er mars 1953

10 mai 1953

Le conseil après lecture de la circulaire préfectorale du 18 juillet relative au rattachement du hameau de Fausserville à la commune des Châtelliers-Notre-Dame, émet un avis favorable.

Après lecture par le maire du devis relatif aux réparations de l’église et du clocher réclamées par le curé d’Illiers, les réparations s’élèvent à la somme de 2 572 500 fr, somme évidemment trop élevée pour la commune de 99 habitants. Les réparations sont certainement nécessaires, le clocher constituant presque un danger. Après discussion, le conseil décide de ne pas s’engager avant de savoir en quelles proportions on est susceptible d’aider la commune par des subventions, il soumet donc son cas à Monsieur le Préfet.

Installation du conseil municipal, élection du maire et de l’adjoint:  M. Duchêne Mary est élu maire à l’unanimité absolue. M. Loison Léon est proclamé adjoint.

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1er juillet 1953

9 août 1953

25 octobre 1953

8 novembre 1953

3 janvier 1954

5 décembre 1954

15 janvier 1956

30 juin 1957

29 juin 1958

17 mars 1959

8 septembre 1959

Le conseil examine le nouveau devis présenté par le maire pour les réparations les plus urgentes de l’église soit la réfection complète du clocher. Les travaux s’élèvent à 1 260 000 fr. Le conseil émet le vœu que M. le Préfet voudra bien user de toute son influence pour faire accorder à la commune une subvention assez importante. La commune n’ayant aucune ressource est dans l’obligation de recourir à un emprunt mais ne pourrait donner suite au projet si elle devait supporter toute la dépense.

Le conseil après examen des plans et devis des travaux de réparation de l’église vote la souscription d’un emprunt de 400 000 fr remboursable en 8 ans à partir de l’année 1953.

Le maire invite le conseil à se prononcer sur l’exécution des travaux de l’église, la commune dispose d’une somme de 1 million de francs dont une subvention de 600 000 fr accordée par la Commission départementale du fonds de péréquation et 400 000  fr d’emprunt accordé par le Crédit Foncier de France.

Élection de l’adjoint : M. Gourdain Lucien (gendre de M. Loison Léon, agriculteur aux Pâtis) a été proclamé adjoint au 2éme tour de scrutin.

Le conseil décide que le bois de démolition du clocher évalué à 1 500 fr sera cédé à Mme Vve Bay et avec la somme, il sera acheté des brioches aux enfants de l’école au 14 juillet.

Le maire présente au conseil le devis du maçon au sujet du garage de l’école demandé par l’institutrice, le devis s’élève à 102 195 fr. Le conseil accepte ce devis.

Madame Vve Bay surveillant des eaux ayant prévenu le maire qu’elle cessait cet emploi, le conseil décide de nommer M. Ridet Léon surveillant des eaux.

Le conseil discute sur l’utilité d’avoir le téléphone dans la commune vu l’inconvénient pour les administrés d’être obligés d’avoir recours aux communes voisines dont les plus rapprochées sont à 1 500 mètres en cas d’urgence. Le maire expose que d’après ses renseignements il faudrait que la commune dispose d’un certain fonds afin d’obtenir plus facilement l’installation. Le conseil décide de voter un crédit de 100 000 fr qui servira de base pour l’installation du téléphone.

Le conseil vote un crédit de 70 000 fr pour la réfection du chemin des Forts.

L’institutrice ayant manifesté l’intention d’emmener certains enfants de l’école en voyage collectif à Paris, le conseil vote une somme de 5 000 fr pour permettre ce voyage scolaire.

Le conseil vote une somme de 10 000 fr pour un voyage scolaire à Versailles.

M. Gérard Courteil cultivateur aux Fauquetteries demande l’autorisation d’installer une pompe électrique sur le puits communal des Fauquetteries, tout en laissant le libre fonctionnement de l’autre pompe. Cette installation est entièrement aux frais de M. Courteil, l’autorisation lui est accordée.

Le maire fait remarquer au conseil la nullité des recettes du lavoir. Prix des places : 15 fr, et au 3éme trimestre la recette s’est élevée à 15 fr, le lavoir étant de plus en plus déserté, il propose au conseil qui accepte, la suppression des tickets. Le lavoir sera donc libre d’accès à partir du 1er janvier 1959.

Installation du conseil, élection du maire et de l’adjoint : M. Duchêne Mary ayant obtenu la majorité absolue a été proclamé maire, M. Gourdain Lucien a été proclamé adjoint.

Le maire donne connaissance au conseil du devis présenté par l’administration des téléphones pour l’installation d’un poste public à Saint-Éman, le devis s’élève à 155 000 fr. Le conseil accepte le devis.

En janvier 1960, arrivaient les nouveaux francs.

Revenu au pouvoir le 1er juin 1958, le général de Gaulle avait décidé de réformer la structure constitutionnelle et économique du pays. Il confia à Antoine Pinay la mission de créer un « franc lourd ». L’abréviation en était « NF » et figurait sur tous les titres de paiement et de mandat comme on peut le lire dans le registre de Saint-Éman. En 1963, le nouveau franc sera de nouveau appelé « franc ».

Les nouvelles pièces et les nouveaux billets furent mis en circulation le 1er janvier 1960.

Nous avons tous été témoins des conversations où nos parents et grands-parents convertissaient  les prix en anciens francs pour mieux mesurer le coût de la vie… sans savoir que le 1er janvier 2002 nous nous livrerions au même exercice avec l’arrivée de l’Euro.

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17 janvier 1960

Le maire fait part au conseil de la démission de Mme Vve Choquet tambour-afficheur et balayeuse d’école. M. Ridet s’étant proposé, sa candidature est acceptée par le conseil à effet du 1er janvier. (La nomination de M. Ridet Léon a été refusée par le Préfet au motif qu’il est conseiller municipal, le conseil décide de nommer Melle Giséle Ridet à ces fonctions).

​Après un exposé du maire se rapportant aux 4 télégrammes envoyés par l’institutrice à M. le Président de la République, à M. le Ministre de l’Éducation Nationale, à M. le Préfet et à M. le Premier Ministre, ainsi libellés :

M. Duchêne - Maire de Saint-Eman - le Conseil des parents d’élèves vous demandent instamment de ne pas compromettre l’unité nationale en accordant des fonds publics à l’école confessionnelle – Sentiments très respectueux -

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Les frais d’envoi s’élèvent à 2 399 fr. Le conseil délibère et décide que cette dépense faite pour la défense des écoles publiques peut être remboursée.

24 juillet 1960

Le maire donne lecture de la note préfectorale du 25 juin sur la fermeture éventuelle de l’école de Saint-Éman. Il regrette cette fermeture. Effectivement le nombre d’élèves est en effet inférieur à 15. Le circuit du ramassage des élèves sera en effet nécessaire et assez étendu car certains élèves ont 3 km à faire pour se rendre à l’école.

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18 septembre 1960

Le maire informe le conseil que plusieurs demandes de location du logement de l’institutrice lui ont été faites. Le conseil décide de demander à M. le Préfet la désaffection de l’école et du logement de l’institutrice afin de pouvoir le louer. 

La note du maire d’Illiers au sujet du transport des élèves de l’école est donnée en lecture. Le lieu de rassemblement est fixé au transformateur du Pâtis. 7 élèves des Roselles ont presque 3 km à faire pour arriver au lieu de rassemblement ; ces enfants de 5 à 11 ans, feront ces trajets en pleine nuit la mauvaise saison. Le conseil demande à M. le Préfet de vouloir bien envisager un autre point, plus rapproché afin que les enfants ne soient pas en pleine nuit sur la route.

30 octobre 1960

22 janvier 1961

27 mai 1962

23 décembre 1962

21 avril 1963

28 juin 1964

28 mars 1965

9 mai 1965

Le maire donne communication au conseil du résultat de l’étude de M. Laine, architecte, sur le logement de l’institutrice. Le loyer demandé a été accepté par M. et Mme Lhuillery intéressés par la location du logement.

Le conseil approuve la décision de la Commission des écoles de demander à M. le Préfet que le reliquat de la caisse des écoles soit versé au budget communal en raison de la fermeture de l’école.

Pour la réfection des chemins communaux d’un montant de 18 738 NF chiffré par les Ponts et Chaussées, le maire est invité à réaliser un emprunt dont le remboursement s’effectuera en 15 années à partir de 1963.

Le maire informe le conseil que les Ponts et Chaussées ayant procédé à la réfection des chemins ne peuvent terminer par le goudronnage avant que le chemin reliant les « Lubineries » au « Forts » ne soit dégagé, des arbres empêchent la remise en état de ce chemin. Des arbres doivent être abattus. Le riverain de ce chemin M. de Chabot, propriétaire du bois, a été prévenu, son garde M. Gauthier est présent ainsi que le délégué des Ponts et Chaussées, M. Morin. Tout le conseil se rend sur le lieux. Il est décidé que 22 chênes seront abattus pour permettre le chargement et le goudronnage du chemin n°10 des Forts à la route départementale Illiers-La Loupe.

Le maire donne lecture de la résolution solennelle adoptée le 6 mars 1963 par le 47e congrès national de l‘association des Maires de France :

         « Les maires fidèles aux principes qui les ont toujours guidés pour le maintien et le renforcement de l’autonomie communale, et qu’ils n’ont cessés de proclamer… prennent  acte du démenti formel opposé par M. le Ministre de l’Intérieur (Roger Frey du Gouvernement Pompidou) aux bruits relatifs à des projets gouvernementaux susceptibles de porter atteinte aux libertés locales, notamment la réduction ou la suppression des pouvoirs des municipalités, le fonctionnariat des maires, et le regroupement d’autorité de nombre de communes grandes ou petites. »

On pouvait lire dans le journal Le Monde, un article sur le 47 éme  congrès des Maires de France :

 

Remous au congrès des maires de France pendant le discours de M. Frey «  Le ministre dément certaines  rumeurs » concernant la réforme administrative.

         « C'est devant une salle houleuse et quelque peu hostile que M. Roger Frey, ministre de l'intérieur, s'est adressé mardi à l'Hôtel de Ville aux maires réunis en congrès. Fréquemment interrompu par des protestations et des cris divers, le ministre a examiné tour à tour les différents problèmes qui préoccupent les collectivités locales ; il n'a rien dit qui puisse justifier l'accueil qu'il a reçu. Le groupement de communes est en particulier indispensable à la survie du plus grand nombre d'entre elles...»

Le maire présente au conseil le projet d’assainissement à ciel ouvert étudié par le service du Génie Rural sur la demande de l’association foncière des Châtelliers-Notre-Dame. Le conseil approuve l’étude technique et donne son agrément avec quelques modifications liées à l’importance des bassins versants.

Installation du conseil, élection du maire et de l’adjoint : M. Duchêne Mary est proclamé maire, et M. Hallouin Gabriel est élu adjoint au 2éme tour de scrutin.

Le conseil après lecture et commentaire de la circulaire du comité local d’action laïque d’Illiers, émet à l’unanimité un vœu condamnant fermement la politique scolaire du gouvernement d’autant plus unanimement que la commune de Saint-Éman fut une des premières victimes de cette politique.

NDLR : Le comité local d’action laïque d’Illiers est dans le prolongement des actions initiées dès l’année 1960 par le Comité national (CNAL qui avait lancé une pétition contre la loi Debré sur le financement public de l’école privée). Cette pétition avait recueillie plus de 10 millions de signatures.

Après l’exposé du maire sur l’utilité d’une machine à écrire dans les mairies pour faciliter le travail de la secrétaire, de permettre une présentation plus nette des textes, le conseil décide, après examen des différentes marques, de fixer son choix sur une Olivetti portative de 450 fr.

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13 juillet 1965

31 octobre 1965

18 septembre 1966

11 juin 1967

17 mars 1968

7 décembre 1968

12 avril 1969

21 mars 1971

9 mai 1971

25 juillet 1971

Le maire informe le conseil que l’analyse de l’eau des puits des Fauquetteries et des Lubineries a révélé que ces eaux étaient non potables. Il pense qu’il serait prudent et urgent de faire analyser les eaux des différents puits de la commune par mesure d’hygiène et de prévenir par des pancartes les puits impropres à la consommation. Les différents points d’eau de la commune à analyser sont :

Le Petit Bois Barreau, les 2 puits à la Morinerie, le Pâtis, le Château et la fontaine de Saint-Eman.

Le conseil décide d’adhérer au syndicat intercommunal d’Illiers pour la construction d’un bassin de natation.

Le maire, Duchêne Mary, annonce au Conseil la démission pour raison de santé de Mme Huillery Yolande. Le frère de celle-ci, Ridet Léon fils, ayant offert ses services, le conseil accepte cette candidature d’autant plus facilement que celui-ci a déjà remplacé sa sœur en juillet et septembre. Sa fonction de balayeur et de tambour-afficheur prendra effet le 1er juillet 1965.

 

(N.D.L.R. : A partir du 1er janvier 1966, Ridet Léon fils sera également nommé surveillant des eaux. Lors de la séance du 25 janvier 1969, Mme Huillery Yolande, et Ridet Léon père réintégreront dans la commune leurs emplois de balayeur, tambour-afficheur et surveillant des eaux, avec indemnités pour l’entretien du monument aux morts).

Le conseil ayant appris que l’eau du puits d’Illiers montait à 16 mètres au-dessus du château de Saint-Éman avec une pression de 2 kg 500 demande par lettre au Président du SIERI de faire servir l’eau aux fermes des Lubineries, les Fauquetteries, le Petit Bois Barreau par Illiers et non pas par Nonvilliers comme initialement prévu.

(N.D.L.R. : En 2021, les lieux-dits du Grand Bois Barreau, du Petit Bois Barreau et des Fauquetteries sont toujours alimentés par le château d’eau de Nonvilliers-Grand-Houx. Le relevé des compteurs est assuré par cette commune, puis transmis aux services administratifs du SIERI à Illiers-Combray). 

Le bail des terres communales est à renouveler à compter du 1er janvier 1967, et louées à :

  • Sotteau Lucien :

    • La Morinerie :

      • Pré : 1 ha 26 ares 80

      • Pré :          16 ares 40

      • Landes :   15 ares 20

    • Les Petites Vallées :

      • Pré :          13 ares 95
         

  • Ridet Léon : 

    • (Le bourg) St-Éman :

      • Pré :          10 ares 55

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Une partie du Conseil demande rectification de la liste de la commission communale, liste faite sans son consentement. Une nouvelle liste est dressée avec MM. Foussard, Duchêne, Courteil, Blain, Silly, Choquet, Hallouin et Jardin domicilié au Petit Grand Bois à Illiers.

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Le conseil municipal demande au maire de vouloir bien demander à la Direction Départementale du Cadastre où en sont les travaux de remembrement agricole.

Le conseil déclare ne pas être intéressé par le projet de création d’un syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères.

(NDLR : Les poubelles des habitants étaient ramassées une fois par semaine, chargées dans la remorque d’un tracteur puis déchargées au dépôt d’ordures situé sur l’emplacement de l’ancienne briqueterie, propriété de Vve Loison. M. Gaudin de Frazé a assuré pendant quelques temps le ramassage des ordures ménagères).           

Installation du conseil, élection du maire et de l’adjoint : En l’absence de M. Duchêne, maire sortant, il est procédé à l’élection du maire. Gérard Courteil est élu maire à la majorité absolue. M. Jude Henri a été proclamé adjoint.

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Le conseil désirant rétablir la fête patronale organise avec le concours de la paroisse d’Illiers une messe à 16 heures le dimanche 23 mai, la fanfare d’Illiers prêtera son concours, il est décidé de fleurir la petite place devant l’église, un vin d’honneur sera offert aux personnalités devant présider cette fête.

Le conseil accepte de participer à l’organisation du concert donné à l’église de Saint-Éman le samedi 7 août par le Syndicat d’Initiative d’Illiers présidé par le Dr Jean-Claude Fourtané à l’occasion du centenaire de la naissance de Marcel Proust (né le 10 juillet 1871 dans le quartier d’Auteuil à Paris), et verse une somme de 200 fr au Syndicat d’Initiative.

12 mars 1972

Après lecture de la lettre adressée par le Président du Conseil Général (Emile Vivier, sénateur-maire de Châteauneuf) demandant l’avis du maire et des conseillers municipaux sur la fusion des communes, le conseil, à l’unanimité, fait savoir qu’il tient à ce que la commune reste comme elle est, c’est à dire s’occuper elle même de son administration. Si elle était dans l’obligation de s’incliner, elle préférerait être rattachée à une commune du Perche, comme Méréglise ou les Châtelliers-Notre-Dame et rester au point de vue administratif rattaché à Chartres.

14 mai 1972

Après la demande du Président du Conseil départemental faite en mars, le maire présente au conseil le plan de fusion des communes proposé par M. le Préfet (Jean Coursaget qui sera ensuite nommé préfet des Côtes-du-Nord). Dans ce plan, la commune de Saint-Éman serait rattachée d’office à  la commune d’Illiers. Après discussion et examen, le conseil, à l’unanimité, exprime à nouveau son désir de voir la commune rester indépendante et se gouverner elle-même.

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Sur proposition du maire, le conseil fixe au 4 juin la fête de Saint-Éman, la fête commencera à 15 heures, la fanfare d’Illiers y participera, la buvette sera tenue par la maison Monchâtre, (NDLR : ancien bar situé à Illiers, rue de Chartres, locaux actuels de la banque du Crédit Mutuel) et des jeux seront organisés.

14 septembre 1972

23 avril 1973

26 février 1974

26 janvier 1975

Le conseil, après discussion, délègue le maire pour l’éclairage public en sept foyers lumineux depuis l’entrée de la commune jusqu’à la mairie et à l’église pour un montant de 5 845 fr.

Le maire informe le conseil qu’une médaille d’honneur est accordée à M. Choquet Henri pour son dévouement à la commune comme conseiller municipal depuis 1945.

Le conseil municipal est d’accord pour vendre les vieilles tables de l’école.

Le conseil demande l’expropriation pour cause d’utilité publique d’une parcelle de terrain en vue de la création d’un lotissement. Un essai d’arrangement à l’amiable sera tenté avec le propriétaire actuel.

(NDLR : Le projet de lotissement dans le village est la réponse du conseil municipal en exercice pour  enrayer la baisse constante de la population, seulement 41 habitants, et pour réagir au nouveau projet de fusion de la commune proposé par le Préfet en 1972. Sur une période de 20 ans, 4 opérations de viabilisation de terrain verront le jour dont le lotissement « Les Eaux Claires », « Les Aubépines » portant ainsi sur cette période le nombre d’habitants de 41 à  143).

Le conseil proteste énergiquement contre les prises d’eau, sans compteur, constatées sur les bornes à incendie de la commune notamment les prises d’eau destinées aux travaux de l’autoroute (NDLR : L’Océane, A11) qui ne sont pas payées par les utilisateurs et dont la charge est supportée tant par les usagers que par la commune.

NDRL : 40 ans après... le 29 juin 2015 la sortie d’autoroute d’Illiers-Combray sera inaugurée !!! La limitation de vitesse a été plus que respectée, mais cela est une autre histoire…

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