
Délibérations des conseils municipaux
Période 1976 à 2000 :
Maires successifs :
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Gérard Courteil
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Christian Guyon
Évolution du nombre d'habitants :
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1975 : 41
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1982 : 92
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1990 : 126
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1999 : 143
Au cours des 25 dernières années du XXe siècle, la population du village va presque quadrupler... Cet essor du nombre d’habitants a été la réponse des élus locaux face au risque de voir la commune de Saint-Éman disparaître, devenir un simple hameau du chef-lieu de canton d’Illiers-Combray. La menace d’être annexée, fusionnée, dépecée était récurrente depuis 1838. Dans le passé, Jacques Onillon, le comte Frédéric de Malart, et le comte Edgar de Goussencourt avaient déjà bataillé ferme et croisé le fer en maintes occasions en leur qualité de premier édile du village. Gérard Courteil à la tête de l’équipe communale avait lancé dès le début des années 1970 une politique de création de lotissements au cœur du village. De jeunes parents, venant soit de la proche région, soit de l’ouest parisien, allaient faire construire, à la campagne, leur première maison. Dans les jardins, dans les rues, résonnaient les cris, les rires des enfants. La commune distinguée par le label national des villages fleuris renaissait dans un cadre de vie que chacun voulait préserver.
Les agriculteurs, de génération en génération, remplissaient la fonction de maire et veillaient aux affaires, arbitrant les conflits, préservant les biens communaux : les familles Fauquet, Sotteau, Duchêne, Courteil,…. La Révolution avait durablement chassé les châtelains dans la conduite de la destinée des villages sous les ors de la nouvelle République. A Saint-Éman, le comte Edgar de Goussencourt en a été le dernier représentant. Aujourd’hui, il allait falloir compter avec les « accourus », les nouveaux émanois, qui avaient d’autres besoins, d’autres attentes dans les équipements et les services ainsi naissait la nouvelle génération des « rurbains ».
En lisant ces extraits de registre d’une époque plus proche de nous, le lecteur pourra peut-être mettre un visage sur les différents noms cités se remémorant des rencontres, des voisinages, des moments partagés dans la joie ou la peine, évoquant pour certains quelques tranches de leur propre vie.
Cette période du XXe siècle étant exceptionnellement riche en contenu, il vous est proposé - si vous le souhaitez - d'atteindre plus rapidement l'une ou l'autre des décennies :
7 mars 1976
7 mars 1976
À cette séance, siègent : MM. Courteil, maire, Jude, adjoint, Silly, Choquet, Huillery. Excusés : Mme Payement, MM. Vernoy et Maranjon.
Le conseil décide de vendre le logement de l’ancienne école du village au prix fixé par les Domaines. Le conseil est d’accord pour vendre le logement à M. Huillery, actuel occupant.
(Pour mémoire : La valeur locative du logement de l’école avait été évaluée le 19 août 1961 par M. Albert Lainé, architecte, demeurant au 24 bis, rue Florent-d’Illiers à Illiers.).
Le conseil s’étonne qu’un refus ait été opposé au projet de lotissement établi par M. Maranjon Jacques. Le conseil émet à ce sujet un avis très favorable à ce projet et demande à la Direction Départementale de l’Équipement de bien vouloir reconsidérer la question étant bien entendu que M. Maranjon s’engage à réaliser les viabilisations nécessaires. Le conseil considère en outre que l’éloignement du bourg n’est pas un critère suffisant, d’autant plus que le lotissement envisagé, se trouve sur une route passagère desservant directement Illiers. Le conseil conteste en outre la désignation de « Bois » donnée à la parcelle faisant partie du projet puisque moins de la moitié de cette parcelle est actuellement boisée.
N.D.L.R. : M. Maranjon Jacques, nouveau propriétaire du château des Pâtis, fut élu conseiller municipal lors des élections du 14 mars 1971. M. Maranjon surfant sur la nouvelle vague du tourisme vert à l’orée du Perche, voulait proposer dans son parc arboré, des résidences de villégiature sous la forme de maisonnettes dans un style oscillant entre bungalows et chalets à la mode normande avec faux colombages. Ce projet ne semblait pas satisfaire les services de l’État en charge de l’urbanisme et de la gestion du foncier doutant certainement de l’intégration architecturale dans le milieu naturel émanois bien que le tourisme local eut tout à y gagner ! Des activités équestres, pédestres et de cyclo-tourisme étaient également envisagées empruntant les allées forestières et les chemins de randonnée (G.R. 35 et P.R. du pays islérien et proustien). En 1978, M. Mournaud Patrick, nouveau propriétaire du château et dirigeant de la société ACRET à Châteauneuf-en-Thymerais reprendra l’idée avec le projet de créer et d’aménager des chambres d’hôtes et des salles de séminaires… mais sans plus de succès n’obtenant pas les subventions publiques attendues.
17 octobre 1976
12 février 1977
M. Jude, adjoint, étant décédé, il est procédé à l’élection d’un nouvel adjoint, M. Maranjon Jacques est élu à la majorité des suffrages.
Le devis de la mairie (l’ancienne pour rappel, contiguë au logement de l’ancienne école, et située côté ouest) est accepté. Le financement sera assuré d’une part par le produit de la vente du logement de l’école et d’autre part par un emprunt de 60 000 fr.
Le devis du tout-à-l’égout d’eaux pluviales du futur lotissement (Les Eaux Claires) est accepté. Le financement sera assuré par la vente des terrains du lotissement. Les travaux sont confiés à l’entreprise Blanchard d’Illiers.
19 mars 1977
Installation du conseil, élection du maire et des adjoints : M. Courteil Gérard est élu maire, M. Maranjon Jacques est élu 1er adjoint, M. Choquet Henri est élu 2éme adjoint au second tour de scrutin en lice contre M. Foussard Jean-Claude. A la session du 29 mars, le conseil autorise le maire à signer l’achat définitif du terrain du nouveau lotissement.

21 janvier 1978
Le devis des travaux de la mairie (NDLR : celle annexée à l’ancienne école) présenté par l’Entreprise Taillandier d’un montant de 13 497 fr est accepté.
Le conseil rappelle que l’entretien des rives des vallées est à la charge des riverains.
15 juillet 1978
À la suite d’excès de vitesse dans l’agglomération, le conseil décide de prendre l’arrêté suivant :
« Limitation de vitesse à 50km/h dans la traversée de Saint-Éman. »
M. Mournaud Patrick, propriétaire du château, demande à la commune de lui vendre une partie du chemin rural. Le conseil refuse car cette demande va à l’encontre de l’intérêt des personnes utilisant ce chemin
28 septembre 1978
M. Maranjon étant démissionnaire, il convient d’élire un nouvel adjoint : M. Foussard Jean-Claude est élu à la majorité des suffrages.
11 février 1979
Le conseil décide de soumettre le prix du terrain du lotissement Jardin (*) à la somme de 45 Fr le M². Le coût total d’aménagement et de viabilisation du terrain étant de 603 377 Fr pour une surface lotie de 13 407 M². La mise en vente des 14 lots est décidée le 11 mars 1979.
(*) NDLR : Jardin est le nom de l’agriculteur exploitant le terrain qui deviendra le lotissement « Les Eaux Claires ». L’exploitation agricole de M. Jardin était située au Petit Grand Bois Commune d’Illiers-Combray. Voir aussi délibération du 11 novembre 1980.
Le conseil décide de louer la salle de la mairie pour des vins d’honneur, 150 Fr, et 250 Fr pour les banquets et communions. La manifestation devra se terminer avant minuit afin de limiter toute nuisance sonore.
2 septembre 1979
Le conseil municipal remercie les époux Lecomte-Legrand et les époux Goujet-Clopeau pour les dons faits à la commune lors de leur mariage.
8 mars 1980
Le conseil, à la majorité relative, accepte les conditions posées par le maire d’Illiers, tout en suivant l’affaire de près, qui refuse le transport des enfants de l’école privée par le car du syndicat.
NDLR : Au cours de la séance du 17 mai 1980 le conseil reconsidère sa délibération prise ce 8 mars et s’appuyant sur l’article 3 des statuts du SITESSI et demande au Président du syndicat de transport scolaire de prendre en charge les 2 enfants des Châtelliers-Notre-Dame allant à l’école libre d’Illiers-Combray et de généraliser à l’avenir ce principe quelque soit l’établissement fréquenté sur le périmètre de compétence du-dit syndicat.
4 avril 1980
27 juillet 1980
11 novembre 1980
À la suite du décès de M. Marchand, journalier de la commune, le conseil pourvoit à son remplacement en désignant M. Massant qui s’est porté candidat.
Le conseil nomme Mme Brigitte Guyon, institutrice, demeurant à Saint-Éman, secrétaire de mairie à compter du 1er septembre 1980. Elle sera rémunérée sur la base de 8h de travail hebdomadaire.
M. Lecomte demeurant à Brou est nommé journalier en remplacement de M. Massant à partir du 1er juillet 1980.
Le conseil s’élève vivement contre la suppression envisagée de la ligne SNCF Chartres-Courtalain et prend une délibération en ce sens.
Le conseil municipal décide de nommer le lotissement derrière la mairie : lotissement du « Chemin du Vieux Lavoir », le lotissement construit sur l’ancienne terrain de M. Jardin « Les Eaux Claires ».
En attendant l’adhésion au Syndicat de Ramassage des Ordures Ménagères, M. Lecomte, journalier, effectuera un ramassage le lundi, les ordures ne seront prises que si elles sont sous sacs plastique à fournir par les particuliers.
14 janvier 1981
Suite au départ de M. Ridet, le conseil procède à son remplacement en désignant M. Lecomte qui s’est porté volontaire pour effectuer la tâche de fontainier à raison de 7 heures par mois.
18 août 1982
Mme Brigitte Guyon en congé maternité depuis le 30 avril 1981 est remplacée par Mme HAIS, actuelle secrétaire de mairie à Montigny-le-Chartif et aux Châtelliers-Notre-Dame.
Le conseil demande un devis à M. Taillandier pour l’aménagement du nouveau lavoir/abri-bus à l’entrée du lotissement « Les Eaux Claires ». Les plans sont réalisés par M. Wypichowski, architecte, ayant sa résidence secondaire dans le village.



L’usine Beldam-Latty basée à Brou envisage la construction d’un atelier-entrepôt à Saint-Éman. La commune ne dispose pas actuellement de terrain vacant pour une telle implantation. Mme Payement se déclare farouchement opposée à toute création d’usine ou entrepôt dans le bourg de Saint-Éman, ces constructions nuiraient au caractère champêtre du village et demande que son opposition soit portée dans le compte-rendu de la réunion.
21 décembre 1982
Le conseil donne aux Brochetons d’Illiers l’autorisation de creuser un étang sur les parcelles appartenant aux époux Choquet, M. Noury et M. Gérondeau.
(NDLR : Il s’agit du 2éme étang, aujourd’hui privé, appartenant à M. Pommier, agriculteur à Crasnes, commune d’Illiers).
Madame Mauricette Colas demeurant à Saint-Avit-les-Guespières est nommée secrétaire de mairie à compter du 1er janvier 1983, en remplacement de Mme Brigitte Guyon, démissionnaire.
26 février 1983
En compensation des frais de cantine supportés par les familles, le conseil décide d’allouer une subvention de 250 fr par enfant scolarisé en classe maternelle ou primaire à Illiers.
Le maire informe les conseillers du passage du bouilleur de cru ambulant qui sera installé à l’emplacement habituel, à côté du lavoir.
(NDLR : Le 12 février 1928, (Voir la délibération) le conseil municipal de l’époque évoquait la question du paiement d’un droit pour les bouilleurs de cru étrangers à la commune. En 1983, plus d’un demi-siècle après, un bouilleur de cru ambulant installait à nouveau son alambic à Saint-Éman sur la prairie entre le lavoir et l’église. Nous avons pu immortaliser ce témoignage d’un métier aujourd’hui oublié, ou presque… M. Gérard Hermeline, agriculteur à Marchéville, bien connu des producteurs de pommes et de poires de la région, était l’un des derniers à perpétuer ce métier. M. Daniel Albert, des Dauffrais, conseiller municipal, dans la plus pure des traditions, n’hésitait pas à nous sortir de derrière les fagots une bouteille d’eau-de-vie, production locale, pour la pause café de la randonnée annuelle organisée à l’occasion de la fête patronale, les traditions ont du bon ! ... mais toujours avec modération).



11 mars 1983
Suite aux élections municipales, installation des conseillers municipaux, maire et adjoints :
Mme Brigitte Guyon, Ms Gérard Courteil, Henri Choquet, Alain Teilleux, Antonio Figueira, Pierre Silly, Lucien Sotteau, Jean-Claude Foussard, Daniel Albert.
M. Gérard Courteil est élu Maire à la majorité absolue. M. Henri Choquet est proclamé 1er adjoint, et Mme Brigitte Guyon, 2éme adjointe.

juillet 1983

L’équipe municipale élue en mars dernier a voulu témoigner toute sa sympathie au cours d’un vin d’honneur, à Madame Colombe Payement, institutrice à la retraite, qui n’avait pas souhaité briguer un nouveau mandat de conseillère. Dans le passé, élue depuis mars 1971, elle a toujours œuvré pour que le petit village conserve son cachet bucolique, son cadre de vie, privilégiant l’esthétisme, le bon goût aux économies parfois forcées allant à l’encontre de ses propres valeurs. C’est ainsi qu’on lui doit notamment d’avoir notre lavoir couvert de petites tuiles en lieu et place des tôles proposées pour réduire le coût des réparations.
Le conseil donne son accord pour la création d’un lotissement « Les Aubépines » au lieu-dit de La Taillanderie sur un terrain d’une superficie de 1ha 51a. Les travaux de viabilisation sont confiés à l’entreprise Blanchard d’Illiers. Le prix de vente du terrain à bâtir est fixé à 75 F le M² T.T.C.
(NDLR : Lors de la séance du 19 mars 1985, le conseil décide, à l’occasion de la fête de Saint-Éman de distribuer des prospectus publicitaires faisant la promotion du lotissement, 4 lots restant à vendre).

Photo : de gauche à droite, Daniel Albert, Lucien Sotteau, Jean-Claude Foussard, Brigitte Guyon, Colombe Payement, Henri Choquet, Gérard Courteil, Pierre Silly et Antonio Figueira, absent : Alain Teilleux.
26 août 1983
À la suite de fréquents excès de vitesse constatés dans l’agglomération, le conseil décide de prendre l’arrêté suivant :
- Limitation de vitesse à 45 km/h sur le CD 126.10 traversant le village. Deux voies communales, en sortie de lotissements, débouchent sur cette route départementale.
21 octobre 1983
Le conseil décide d’allouer une somme de 1000 Fr pour l’achat de jouets pour les enfants à l’arbre de Noël. Le conseil fixe la commémoration du 11 novembre à 11 heures avec dépôt d’une gerbe suivi d’un apéritif et d’une distribution de gâteau aux enfants. La galette des rois est fixée au samedi 14 janvier 1984.
NDLR : Dans le journal, on pouvait lire :
Le père Noël a commencé sa tournée dans le canton d’Illiers. Samedi après-midi, il était à Saint-Éman, petite commune de 102 habitants et où 32 enfants du village ont pu assister à une séance de cinéma avant de recevoir jouets et friandises.
Notons que cet arbre de Noël était organisé par la municipalité et le comité des fêtes sous la présidence de M. Courteil, maire et que c’était le 1er arbre de Noël organisé à St-Éman.

3 février 1984

Au cours de cette séance le conseil envisage l’inauguration du lotissement « Les Eaux Claires » et la remise de médaille d’argent à M. Courteil, et de vermeil à M. Choquet à la date du 3 juin. La participation de M. Dousset, député, et M. Gillet, conseiller général, sera sollicitée.
NDLR : Le journal « La République du Centre » rendra compte de cette cérémonie par un long article que nous retranscrivons ici :
8 juin 1984
Un projet d’aménagement d’une salle polyvalente, (NDLR : dans les locaux de l’ancienne école-mairie) d’une superficie de 70 M² avec cuisine et toilette est discuté en conseil.
La commune s’inscrit au concours des Villages Fleuris, une commission doit passer au cours de l’été.
13 novembre 1984
M. Rachat récemment embauché, le 1er octobre 1984, après le départ de M. Lecomte, fait savoir au maire qu’il cesse prématurément son activité d’employé communal. M. Jacky Simon, habitant Saint-Éman, accepte provisoirement cet emploi.
NDLR : En octobre 1984, les élections à la M.S.A. se déroulaient aussi à la mairie de Saint-Éman où un bureau de vote était ouvert.
Le journal local en faisait l’écho ---->
A Saint-Éman, 3 inscrits dans le premier collège. Scrutin ouvert à 12heures. À 12heures 30 : 67 % de participation avec déjà 2 votants !

(Photo : de g. à d. : Mauduit Didier, Guyon Brigitte, Silly Pierre)
12 février 1985
Le maire fait part au conseil que la commune a obtenu le 3éme prix départemental aux concours des Villages Fleuris, certaines maisons ont également obtenu des prix.
19 mars 1985
Le maire fait part au conseil de la détérioration des arcs-boutants de l’église. M. Taillandier, maçon, après avoir examiné les dégâts et devant le danger du travail, informe que le montant des réparations sera élevé. Un devis est demandé avant tout démarrage des travaux.
Au cours de la remise des médailles aux habitants distingués au concours des Maisons Fleuries, une simple allusion est faite par le maire au passage symbolique des 100 habitants dans le village sans manifestation particulière à prévoir.
23 avril 1985
Le conseil examine le plan et les devis pour les travaux de la future mairie, établis par M. Troussard, architecte à Illiers-Combray. Le conseil vote à l’unanimité le plan présenté et opte pour le devis avec sous-sol d’un montant de 461 994 fr TTC.
Le maire informe le conseil de l’embauche, en qualité d’agent d’entretien communal, de M. Gauthier André demeurant à Dampierre-sous-Brou, pour 12 h par semaine (qui passeront à 16h au 1er mars 1988, puis à 19h au 1er octobre 1988.
24 janvier 1986
M. Troussard, architecte, donne lecture du résultat de l’appel d’offres pour la construction de la nouvelle mairie.
-Les lots maçonnerie, charpente et couverture à M. Gérard Taillandier, maçon à Illiers-Combray.
-Les lots menuiserie, quincaillerie à M. Bezault à Nonvilliers-Grand-Houx.
-Les lots électricité et chauffage électrique à M. Bertin à Illiers.
19 août 1986
Dans le cadre du fleurissement de la commune, le conseil décide la pose de bouches d’arrosage avec système d’irrigation intégré dans le bourg.
14 octobre 1986
Le conseil, après accord avec le propriétaire, M. Robert Noury demeurant rue de Mesliers à Illiers-Combray, décide l’achat d’une bande de terrain d’une largeur de 3m sur une longueur de 51m. Cette parcelle va permettre de relier la mairie à l’église (NDLR : et d’aménager par la suite une sente végétale plantée de charmilles… véritable tunnel de verdure).
Le maire fait part au conseil que M. Lucien Gourdain accepte l’enlèvement sur son terrain d’une ancienne croix de calvaire et du « Bélier hydraulique ». Si ce « Bélier » s’avère pouvoir être en état de marche, il serait installé sur la place de l’église où un espace vert est envisagé.
Le conseil charge le maire de prendre un arrêté pour interdire le déversement d’ordures de toute nature dans les cours d’eau longeant les lotissements. La gendarmerie sera chargée de verbaliser.
29 janvier 1987
Une somme de 60 000 fr HT est inscrite au budget pour la remise en état du « Bélier » dans un nouveau puits de briques, avec aménagement d’un espace public ombragé et fleuri avec tables. Une demande de subvention est faite auprès du Pays d’Accueil de la Haute Vallée du Loir.
M. Henri Choquet fait part au conseil de son projet de lotissement pour 3 terrains à bâtir sur ses parcelles en limite de la place de l’église. Le conseil donne un avis favorable.
11 septembre 1987
Sur demande des P.T.T., pour la distribution du courrier, les maisons seront numérotées. La rue principale portera le nom de Rue Guermantes.
Suite à des épandages nauséabonds de fumier par un agriculteur, le conseil constate qu’aucune demande préalable, ni enquête de la D.D.A. ne sont parvenues en mairie.
6 octobre 1987
Mme Huillery ayant donné sa démission, Mme Chantal Contet sera embauchée en qualité de femme de ménage et afficheur, avec nettoyage de l’église une fois par an, sur une base de 10 h par mois.
Sur la demande de la Fédération Nationale des Syndicats des Récoltants Familiaux de Fruits et Producteurs d’Eau de Vie Naturelle, le conseil décide d’appuyer l’action de ces syndicats pour le rétablissement de la franchise de 10 litres d’alcool pur par an.
13 novembre 1987
Le conseil prend connaissance de l’aménagement de la salle des fêtes par agrandissement sur l’ancienne salle de mairie. Les plans sont établis par M. Troussard, architecte. Les travaux sont effectués par M. Taillandier et déjà commencés à ce jour.
18 mars 1988
12 août 1988
17 mars 1989
Suite au projet de M. Henri Choquet de donner une parcelle de terrain de 300 m² à la commune pour agrandir la place devant l’église, la Préfecture informe que ce projet doit être soumis à une enquête publique. Le maire décide que cette enquête aura lieu du 21 mars au 6 avril 1988. Le conseil désigne parmi ses membres Mme Brigitte Guyon en qualité de commissaire enquêteur, qui recevra les observations des personnes intéressées.
(À la séance du 22 avril, le maire déclare que Mme Guyon, commissaire enquêteur, n’a reçu aucune observation, ni écrite, ni orale. En conséquence, le conseil décide que cette parcelle de 300 m² est intégrée dans la place de l’église et devient propriété communale).
L’inauguration de la nouvelle mairie est fixée au 3 septembre à 11 h. Sont invités M. Gillot, conseiller général, M. Taugourdeau, Président du Conseil Général et M. Gallet député, ainsi que M. le Préfet.
Installation du conseil suite aux dernières élections municipales au cours desquelles deux listes s’opposaient. (NDLR : ce sera à nouveau le cas lors des prochaines élections de 1995).
Sont élus: Mmes Christine Puyenchet, Claudine Buisset et Ms Jean-Claude Foussard, Gérard Courteil, Michel Contet, Lucien Sotteau, Bernard Ménager, Christian Guyon et Robert Clopeau.
M. Gérard Courteil ayant obtenu la majorité absolue à l’élection du maire, il est immédiatement installé. Christine Puyenchet est élue 1ére adjointe, Christian Guyon second adjoint.
Le conseil décide pour commémorer le bicentenaire de la Révolution de 1789 de planter un arbre, un tilleul, dit « Arbre de la Liberté ». Le conseil opte pour un tilleul qui sera planté à côté du lavoir, abri-bus au centre du bourg le dimanche 19 mars à 10 h 30. ----->





9 juin 1989
Pour la fête du 14 juillet, il est prévu un feu d’artifices sur l’étang, avec jeux divers sur la place de l’église et tombola gratuite pour les femmes et les enfants.
Un concert de musique baroque sera donné le 23 septembre dans l’église, organisé en collaboration avec l’ADATEC de la région Centre, un duo se produira avec location d’un piano.
24 novembre 1989
Le conseil décide officiellement d’appeler les habitants de Saint-Éman :
« Les Émanois et les Émanoises ».
(NDLR : Ce gentilé sera désormais repris par les différents sites administratifs et touristiques).
16 février 1990
Le sens interdit sur la route des Lubineries à Saint-Éman demandé par le conseil est refusé par la D.D.E. qui propose une modification du virage longeant le parc du château qui nécessitera l’expropriation d’un bout de terrain appartenant à M. Gourdain, ferme des Pâtis.
Le conseil décide l’achat d’une vasque fontaine destinée à recevoir l’eau du « Bélier », et qui sera installée devant la mairie et en fonctionnement pendant les périodes estivales.
La commune a obtenu le 2éme prix départemental au concours des Villes et Villages Fleuris.
20 avril 1990
Le maire informe le conseil de la mutation de M. Gauthier à partir du 1er mai 1990 dans une autre commune. Pour ce poste vacant, le conseil décide d’accepter la candidature de M. Dominique Dupré pour 20 h par semaine.
11 décembre 1990
30 mars 1992
Le conseil demande la pose d’une cabine téléphonique dans le bourg.
Les habitants de Saint-Éman sont autorisés à déposer leurs déchets verts sur le terrain de la peupleraie, du côté de l’église, avec l’aimable autorisation du propriétaire, M. Lucien Gourdain.
(NDLR : La décharge à l’emplacement de l’ancienne briqueterie est interdite, des dépôts sauvages sont toutefois à déplorer… encore aujourd’hui).
20 novembre 1992
Le maire informe le conseil municipal des travaux effectués au cours du mois d’octobre et novembre à l’intérieur de l’église pour la restauration de l’autel avec consolidation des supports de la statue de saint Éman. Le conseil décide l’achat d’un tapis pour l’autel.
(NDLR : c’est à cette occasion que seront découvertes les pièces allant de l’époque de Louis XIV à Napoléon III. Se reporter à notre article intitulé : Les trésors).
Les projets de coopération intercommunale sont repoussées au début de l’année 1993 avec probablement un nouveau report après les élections législatives.
15 janvier 1993
8 octobre 1993
14 octobre 1994
Le maire fait part au conseil de la nécessité de construire un local technique. Le maire propose d’installer ce local sur le lot n°6 du lotissement des Aubépines.
Le conseil décide l’achat de vieux pavés (environ 900) chez M. Poirier à Vieuvicq pour daller l’entrée de l’église, de la grille du cimetière à l’entrée du porche de l’église.
Le conseil charge le maire de prendre un arrêté interdisant le stationnement de poids lourds, de nuit, dans les rue de Saint-Éman, sauf à l’endroit prévu à cet effet dans le bourg. M. le Commandant de gendarmerie et tout agent chargé de la sécurité routière assureront l’exécution du présent arrêté.
Le conseil sollicite une subvention du CRIL (Contrat Régional à Initiative Locale) Loir et Beauce pour l’aménagement du site du Loir (éclairage de la sente végétale, plantation et pavage de l’église) pour un montant de 79 781 fr HT.
NDLR : Avant de consulter les articles de presse, il est bon de rappeler qu’il faut remonter au scrutin de mai 1912 où s’affrontaient les républicains et réactionnaires locaux pour retrouver un tel engouement, une telle compétition pour une élection municipale à Saint-Éman car, après le scrutin de 1989, deux listes s’affrontaient à nouveau, dont une toutefois incomplète, avec un total de 18 candidats pour un village de 143 habitants…




16 juin 1995
Suite aux dernières élections, installation du nouveau conseil municipal :
Melle Céline Robinet, Mmes Jeanine Rivet, Monique Ménager, Marie-José Coulon, Christian Guyon, Dominique Midavaine, Jean-Claude Foussard, Jean-Claude Ballu, Michel Contet, Jean-Luc Paillet, Jacky Simon.
M. Christian Guyon est élu maire à la majorité absolue, Mme Jeanine Rivet, élue 1ére adjointe, Dominique Midavaine, 2éme adjoint.

7 juillet 1995
Le conseil donne un avis favorable à la demande de construction d’un hangar à usage de manège pour une activité de Poney-Club, située aux Petites Vallées, présentée par M. Pierre Avignon.
26 janvier 1996
Le devis pour le curage du Loir, la campagne de dératisation et la peinture de passage piétons sont acceptés par le conseil.
Le maire donne lecture de l’étude de busage du fossé longeant les lotissements des Aubépines et des Eaux claires, réalisée par la D.D.E : 446.000 F TTC avec plus-value de 174.000F pour les collecteurs. Les coûts sont considérés trop importants. Les services techniques alertent aussi, suite aux travaux, sur un risque d’inondation accru pour le lotissement des Aubépines. A partir de ces éléments, le conseil municipal écarte le projet.
22 mars 1996
Le conseil manifeste sa volonté de voir se maintenir la ligne SNCF Chartres-Courtalain, ne voulant pas d’un service par la route se substituant au rail. Le conseil souhaite que soient revus les horaires: des trains plus matinaux et plus tardifs en adéquation avec les entrées et sorties des bureaux et usines.
Le conseil se prononce sur la notion de Pays institué par la loi du 4 février 1995 dite « Loi Pasqua » en choisissant d’adhérer à un bassin de vie chartrain. Le conseil exprime le souhait de voir conservée l’unité du canton actuel. La commune de Saint-Éman est rattachée au Pays Chartrain.
Un arrêté municipal est pris pour interdire les baignades dans les différents points d’eau de la commune. Ces derniers étant principalement alimentés par des sources, le risque d’hydrocution est important.
4 octobre 1996
Le conseil décide de faire valoir son droit de préemption pour acquérir le terrain de 41 ares, à usage de dépôt de matériaux, appartenant au Conseil général, situé à l’entrée du village.
Melle Brigot Isabelle assure à compter du 1er juillet 1996 les fonctions de secrétaire de mairie.
Dans le cadre des Journées du Patrimoine, la visite de l’église commentée par M. Marie-Antoine Monier, organisée le 14 septembre, a été une totale réussite. L’initiative est à renouveler.


5 novembre 1996

La réfection du chemin de Nonvilliers-Grand-Houx donnant accès au Centre équestre de M. Avignon, écuries du Gros Caillou, est réalisée grâce à la collaboration des trois communes limitrophes : Nonvilliers-Grand-Houx, Saint-Éman et Illiers-Combray. Le conseil accepte de financer à hauteur de 4 500 fr soucieux de pérenniser cette activité.
L’inauguration de ce chemin, fera l’objet d’un article dans le journal paru le 11 avril 1997
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Écuries du Gros-Caillou : inauguration du chemin
Les écuries du Gros Caillou, dirigées par Christophe Avignon et sa femme, situées près des Dauffrais, disposent désormais d’un chemin facilitant l’accès au public et notamment aux cars scolaires qui ne pouvaient plus accéder aux écuries.
Les subventions du chemin qui a coûté 24.800 F proviennent pour 30 % du Conseil général et des trois communes sur lesquelles passe le chemin (Nonvilliers, Illiers et Saint-Éman sur la base d’un tiers du montant restant par commune soit un peu moins de 5.000 F). L’inauguration officielle du chemin a été effectuée samedi après-midi par Jean-Claude Sédillot, maire d’Illiers, Christian Guyon, maire de Saint-Éman, Roland Vassort, maire de Nonvilliers et par Luc Lamirault, conseiller général.
Le maire présente le projet de piscine intercommunale à Montjouvin à Illiers-Combray. Suite aux remarques émises par les conseillers : piscine non chauffée, absence de car pour le transport des enfants, possibilité de se rendre dans d’autres piscines,… le conseil refuse à l’unanimité d’adhérer au projet.
Le conseil envisage de créer un espace multi-activités sur le terrain du Conseil Général que la commune vient d’acquérir. A cet effet, elle sollicite les services du C.A.U.E. pour aménager le site, sur les conseils et l’assistance de Jacques Guillard, conseiller général.
14 janvier 1997
À compter du 1er janvier 1997, Melle Brigot Isabelle sera rémunérée sur la base de 9 heures 30/semaine. Ainsi, en plus de la permanence du mardi soir, de 17 h 30 à 19 h 30, la mairie accueillera le public le vendredi matin de 10 h à 11 h 30.
21 mars 1997
Le diocèse de Chartres souhaiterait mettre en place avec le concours des communes et de leurs habitants une permanence pour permettre un libre accès aux églises avec visites sur demande. Toute personne intéressée et disponible, désireuse de faire partager l’histoire et le patrimoine de Saint-Éman, est invitée à se présenter en mairie pour de plus amples renseignements.
L’association sportive et culturelle de Saint-Éman est dissoute. A cette occasion, un don est fait à la commune pour restaurer deux bancs de l’église et acheter du matériel sportif pour les enfants.
16 mai 1997
Le maire présente aux conseillers l’étude réalisée par le CAUE pour aménager les différents espaces de la commune. Une réunion d’information pour tous les habitants est programmée, Mme Buchou, architecte-paysagiste, présentera le projet le 13 juin.
La commune est inscrite à l’opération « Visitez un village en Beauce » initiée par la Maison de la Beauce à Orgères. La visite du village est programmée le 24 août à 15 h. (NDLR : 52 visiteurs seront accueillis ce jour).
La commune participera également aux Journées du Patrimoine prévues le week-end du 21 septembre. M. Marie-Antoine Monier assurera la visite guidée (NDLR : Nous enregistrerons 90 personnes à cette visite).
Sur proposition du maire, le conseil accepte d’acquérir un téléviseur combiné pour visionner le film touristique de Saint-Éman réalisé par M. Bazin, magasin audiovisuel, à Illiers-Combray. Des panneaux sont également achetés pour organiser des expositions temporaires sur le village.
27 juin 1997
Fête du 14 juillet : Le club de l’amitié et la municipalité proposent les festivités suivantes :
Dimanche 13 juillet :
-
8 h 00 : Concours de pêche à la mare des Aubépines
Lundi 14 juillet :
-
11 h 30 : Dépôt de gerbe au monument aux morts suivi d’un verre de l’amitié.
-
12 h 30 : Repas buffet – Inscription chez Mme Contet avant le 6 juillet.
-
15 h 00 : Jeux et animation sur le terrain de la mairie
-
17 h 00 : Goûter et boissons pour tous.

14 juillet 1997 à Saint-Éman

14 juillet 1997 à Saint-Éman

14 juillet 1997 à Saint-Éman

14 juillet 1997 à Saint-Éman
12 décembre 1997
Le maire présente au conseil les différentes plans des sites de loisirs à implanter dans le village, réalisés par l’architecte-paysagiste M. Roumet.
Les membres du conseil prennent connaissance de l’analyse financière du budget de la commune réalisée par Mme Beaudonnat, inspecteur du Trésor, mettant en exergue :
- La marge d’autofinancement négative,
- Le niveau maximal du taux des taxes quatre taxes locales,
- La disparition des taxes professionnelles,
- L’absence de ressources futures pour le financement des investissements à venir,
- L’augmentation de 40 % des participations extérieures (école, transport scolaire, aides sociales,…)
Les conseillers décident de mener une réflexion sur l’intérêt et la faisabilité d’une communauté de communes. Toute précipitation en la matière étant mauvaise conseillère, les études seront réalisées sur une période minimale de deux ans afin de prendre en considération l’environnement fiscal, juridique et réglementaire.
Le spectacle de Noël se déroulera le dimanche 14 décembre avec un spectacle assuré par les enfants du village.


13 mars 1998
La secrétaire de mairie exerçant son activité dans les deux villages d’Ollé et de Saint-Éman, il est convenu de signer une convention entre les deux maires pour la gestion informatique avec partage des dépenses liées à la maintenance, à l’acquisition de fournitures et logiciels.
26 mai 1998
Pour les cérémonies du 14 juillet, le Club de l’Amitié et la municipalité proposent :
- À 11 h 30, dépôt de gerbe au monument aux morts suivi d’un vin d’honneur.
- 12 h 30, buffet froid, avec inscription préalable chez Mme Contet.
- 15 h, jeux et animations sur le terrain de la mairie.
- 17 h, goûter et boissons pour tous.
30 juin 1998
Le maire présente les travaux d’aménagement du « Pré-eau », terrain multi-activités, qui seront réalisés sous la conduite de M. François Roumet, maître d’œuvre, 40, rue des rouliers à Chartres. La pose des passerelles est confiée à l’entreprise Villedieu et l’aménagement du terrain multi-activités à Paysage 28 de La Loupe.
30 octobre 1998
Le jury régional de fleurissement a estimé, lors de sa visite, que la commune de Saint-Éman mérite l’attribution d’une fleur, première classification dans l’ordre des distinctions du Comité National des Villes et Villages Fleuris.
Le maire informe les conseillers que les travaux d’aménagement du terrain multi-activités sont suspendus pour le moment, le terrain étant impraticable suite aux intempéries du mois d’octobre. L’engazonnement est reporté au printemps 1999, les plantations sont maintenues sur l’exercice 1998.

Photo prise au printemps 1999

Photo prise au printemps 1999

Photo prise en juin 2021

Photo prise au printemps 1999
5 février 1999
Le maire propose de faire inscrire dans le topo-guide touristique départemental, dans celui du Pays de la Haute Vallée du Loir, et dans les différentes fiches de randonnées, des chemins ruraux de la commune de Saint-Éman notamment pour les circuits proustiens.
Au titre du plan de fleurissement communal, le maire indique que 2 500 plantations seront réalisées en 1999. (NDLR : Des plants étaient également réalisés dans la serre contiguë au local technique, et à moindre coût, par le jardinier Dominique Dupré, et Chantal Contet).
Le conseil donne un avis favorable à l’aménagement du square lavoir, abri-bus avec des jeux de plein-air : cabane de l’ours, balançoires, terrain de boules. Pour l’illumination du village à Noël, le conseil accepte le devis de l’entreprise Muller Elec de Saint-Georges-sur-Eure pour la pose de coffrets sur poteaux avec supports et rideaux lumineux pour la rue principale, mairie, salle des fêtes et sapin du square.
1er juin 1999
Le conseil prend connaissance du détail des manifestations de l’inauguration du square « Gérard Courteil » qui se dérouleront le 19 juin.
À partir de 11 h :
- Rendez-vous au square pour honorer, en sa présence, l’ancien maire, M. Gérard Courteil, en baptisant de son nom le square communal.
- Déplacement ensuite à l’entrée de Saint-Éman pour y dévoiler le panneau du Comité National des Villes et Villages Fleuris en distinguant l’excellent travail de M. Dominique Dupré, jardinier de la commune.
- Verre de l’amitié partagé à la salle des fêtes avec remise des prix aux participants du concours des « Maisons fleuries ».
Dans son édition du mercredi 23 juin 1999, l’Écho consacrait un article sur cette manifestation.
La République du Centre de son côté, en a rendu compte également le 28 juin 1999, mais sous un autre angle.
Nous vous proposons la retranscription de ces deux articles ci-après :
Pour la fête du 14 juillet, la municipalité organisera un concours de pêche le matin à la mare des Aubépines, et un après-midi récréatif à la mairie. Un repas sera organisé au restaurant « La Croix Blanche » à Combres avec inscription préalable.
30 mai 2000
Le maire et le conseil municipal invitent les habitants à inaugurer le parc multi-activités ce samedi 20 mai 2000 à 11h00. Les enfants du village étrenneront le terrain de football à l’occasion d’un match amical arbitré par M. Luc Coulon.
NDLR : Dans un article, la presse locale a retracé cette manifestation, dont nous vous proposons ci-après la retranscription :

20 juin 2000
Pour marquer le passage symbolique à l’an 2000, un repas est proposé aux membres du conseil et aux habitants qui souhaitent s’y associer moyennent une participation de 40 francs. Le repas se tiendra le 9 septembre 2000 à Bailleau-le-Pin.
12 septembre 2000
Le maire informe les conseillers que dans le cadre des réflexions liées à la constitution du SIPAC, des rencontres ont été menées autours de l’idée d’un « Pays de Combray- Haute Vallée du Loir », entre Illiers et Villebon. Le Loir servant de fil conducteur, permettrait de fédérer les projets locaux et de créer une synergie au niveau touristique, patrimonial et culturel à travers des personnages tels que Florent d’Illiers, Marcel Proust et Sully, et des lieux empreints de ce passé.
Avec le soutien et la participation de MM. Marie-Antoine Monier, et Jacques Guillard, des rencontres se sont tenues depuis janvier 2000 avec des élus et des propriétaires pour les associer à ce projet. Une réunion est programmée à la mairie de Saint-Éman le 2 octobre 2000 pour évoquer le sujet quant à la valorisation touristique et culturelle du secteur d’Illiers-Combray à travers la nouvelle structure du SIPAC.
(NDLR : Le dossier de communication sur « Le Pays de Combray-Haute Vallée du Loir » élaboré par Marie-Antoine Monier et Christian Guyon a également été remis à M. François Huwart, secrétaire d’État au commerce extérieur, lors d’une invitation à dîner à Bercy adressée aux maires du canton d’Illiers et à leurs conjoints).
1er décembre 2000
Dernière réunion du conseil municipal de l’année 2000 sous la présidence de Christian Guyon, maire. Étaient présents : Mesdames Rivet, Coulon, Ménager, Melle Robinet, Messieurs Foussard, Midavaine, Simon, Ballu, Contet. Absent : Monsieur Paillet.

Le conseil municipal rappelle qu’un spectacle de Noël est offert aux enfants le mardi 12 décembre 2000 à 20 heures à la salle des fêtes.



Année 2001
Au seuil du XXIe siècle, et au cours de la réunion du conseil municipal en date du 2 février 2001, le maire et cinq autres conseillers ne souhaitent pas se représenter aux prochaines élections municipales qui se dérouleront le 11 mars 2001. Il est proposé d’organiser courant février une réunion d’informations pour les habitants qui seraient intéressés par la gestion communale. Une page de notre vie villageoise se tourne à l’heure où il reste tout à écrire sur ce nouveau siècle qui s’ouvre…
NDLR : Article de presse, février 2001 :
Saint-Éman, le maire ne sera plus candidat
Élu maire de Saint-Éman en 1995, Christian Guyon (sans étiquette) a décidé de ne pas se représenter aux prochaines élections municipales. « Le conseil municipal, issu du scrutin de 1995, s’est évertué à honorer ses engagements. A savoir : offrir aux enfants de la commune des aires de jeux et de détente, en aménageant le square Gérard Courteil et la prairie multi-activités, valoriser notre village par un fleurissement qui nous a permis d’entrer dans le palmarès national des villes et villages fleuris en 1998, d’obtenir une nouvelle distinction en 2000 et inscrire Saint-Éman dans le programme touristique et culturel du « Pays chartrain » par la charte de développement signée avec la région Centre » explique Christian Guyon.
« La prochaine équipe communale aura à gérer, comme toute autre commune rurale, les dossiers liés à l’assainissement, à la distribution de l’eau et poursuivre les réflexions sur la participation aux dépenses et à la vie scolaire », annonce Christian Guyon qui souhaite une équipe municipale « pour poursuivre le travail accompli au cours des mandats précédents pour préserver l’identité du village dans l’intercommunalité qui se dessine ».

L’actualité communale des vingt premières années de ce siècle constituera plus tard l’histoire qu’il appartiendra à un autre « passeur de mémoire » d’écrire et de partager avec tous ceux qui ont la passion de ce petit village qu’est Saint-Éman riche de ses 15 siècles d’histoire… en faisant le vœu pieux qu’il ne perde ni son identité, ni son âme… Qui vivra verra, Qui vivum verrum !

Avec les suffrages des habitants, au cours de ce premier quart du XXIe siècle, deux émanoises se sont succédées pour présider à la destinée du village et au quotidien, à la gestion chronophage des affaires de la commune. Céline Robinet-Lhuillery et Michèle Cat ont vaillamment et pleinement pris le relais… avec foi et conviction, qu’elles en soient ici sincèrement remerciées.
Pour conclure ce chapitre, et comme toute belle histoire se termine en chansons, laissons la parole à Jean Ferrat qui, avec pertinence, au pays d’Aragon ou du côté de Guermantes, sait nous rappeler, après « Qui vivra verra » que « La femme est l’avenir de l’homme »….


