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Archives Françoise Baron/Sotteau, à g. Louis Percheron, à dr. Charles Sotteau

Une partie de chasse avec Louis Percheron

Photo de Louis Percheron au côté de Charles Sotteau, agriculteur exploitant la ferme du « Grand Bois Barreau » lors d’une partie de chasse vers 1936/1937

Le recensement de la population de Saint-Éman en 1936, nous confirme que Louis Percheron et Charles Sotteau étaient voisins. Ils sont tous les deux mentionnés en qualité de « fermier patron ».

Louis Percheron habitait à la ferme des « Roselles » avec sa femme et sa petite fille. Il hébergeait aussi au domicile familial sa mère, qui était veuve, et sa sœur Andrée, sans profession.

 

Charles Sotteau, quant à lui, habitait la ferme voisine du « Grand Bois Barreau » avec son épouse, Alexandrine, née Bobet. Ils partageaient le logement avec leur fils Alphonse, travaillant sur l’exploitation agricole, et marié à Hélène. Ils avaient un bébé d’un an qui se prénommait Pierre. Charles Sotteau hébergeait également sur place ses deux aides de culture : Robert Davignon originaire de Frazé et René Chaboche des Corvées-les-Yys.

Recensement de l'année 1936 à Saint-Éman

Les familles Percheron et Sotteau se livraient aux traditionnelles parties de chasse entre battues aux lièvres et levées de perdreaux. Louis Percheron et Charles Sotteau devaient veiller à chasser sur leurs propres terres entre « Les Roselles » et le « Grand bois Barreau » car la réglementation était stricte et les interdits nombreux.

Lors de la publication de l’arrêté préfectoral de l’ouverture de la chasse, les journaux locaux multipliaient les petites annonces relatives aux interdictions de chasser, parfois par page entière. 

La Maison Vouzelaud occupait l’espace publicitaire du « Journal de Brou ». Louis Percheron a dû y acheter ses cartouches car la publicité précisait : « Tous les bons chasseurs se retrouvent à la Maison Vouzelaud à Brou ». Il devait aussi s’acquitter, comme tous les ans, du timbre pour son permis de chasse, d’un montant de 4fr 50 pour la campagne 1936/1937, le prix, à l’époque, d’un pain et d’un litre de vin rouge.

En septembre 1936, le journal « L’Indépendant d’Eure-et-Loir » publiait :

 

« La chasse est interdite sur les terres et bois de Mme veuve Rousseau, de MM. Lhotes, Pedrot, Pommier, Richard, Taillandier, sur le territoire d’Illiers et de Saint-Éman. Un garde de la Fédération verbalisera sur le tout. »

Article de "L'indépendant d'Eure-et-Loir" de septembre 1936
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